Mary Lester, tome 1 : Les bruines de Lanester
Auteur : Jean Faillier
Editions du Palémon
Paru en 1998
Genre : Policier
Je ne sais pas si je vous l’avais dit, mais je tiens bénévolement la bibliothèque associative de mon village quelques samedis par ci par là. J’ai une petite mamie, qui se fait tous les Jean Faillier et elle ne lit QUE ça. Je ne sais pas comment elle va faire quand elle arrivera au bout des 49 tomes… J’espère qu’elle ne va pas déprimer. Quoiqu’il en soit, elle m’en parle tellement bien que je me suis laissée tentée et que j’ai emprunté le premier tome malgré mon désamour pour le genre policier. La bibliothécaire amatrice prise à son propre jeu (j’adore conseiller des lectures).
Quatrième de couverture :
La découverte d’un clochard noyé dans le Scorff entre Lanester et Lorient, quoi de plus banal ? La disparition d’un directeur de société, ça arrive tous les jours ! Des loubards qui volent une voiture, cambriolent une maison… Routine que tout cela pour l’inspecteur Amédéo.
La vie s’écoule, simple et tranquille au commissariat de Lorient. Ou plutôt s’écoulerait, si une jeune femme, inspecteur stagiaire, ne s’avisait de vouloir contre toute logique, relier ces faits pour en tirer des conclusions pour le moins surprenantes.
Mary Lester parviendra-t-elle, dans cet univers d’hommes, à mener son enquête jusqu’au bout ?
Vous le saurez en marchant sur ses traces dans « Les Bruines de Lanester ».
Commençons par une petite alerte : le style est vieillot, mais franchement, on s’y habitue. Une femme flic dans la police, dans une ville portuaire bretonne confrontée à des mecs machos, ça donne lieu à quelques réparties bien senties qui font du bien. On sent que Mary Lester n’ose pas encore trop montrer les crocs, mais je pense qu’elle en a sous le pied. Et cela rend notre héroïne attachante immédiatement. L’enquête en elle-même est très bien ficelée, même si je ne me rends pas bien compte comment l’enquêtrice a eu envie de relier ces différents faits divers. Je sais qu’on parle de l’instinct du flic ou du petit doigt qui souffle des choses à l’oreille, mais il faut quand même qu’un élément titille la curiosité. Si ce n’est son envie de prouver ce qu’elle vaut et de faire des enquêtes terrains, je ne vois pas. Par contre, c’était divertissant et la fin est vraiment inattendue. Donc une bonne lecture, rapide et sympathique.
Après attention, je n’ai pas beaucoup de connaissances dans le genre policier, donc pour les plus connaisseurs, je ne sais pas si cela vous satisfera…
La Vie sur Pause 