La lionne

La lionne

La lionne

Auteur : Katherine Scholes

Editions France Loisirs

Paru en 2012

Genre : Contemporain

 

Ce roman était depuis un moment sur mon étagère des livres « à troquer ou à donner ». Le bingo de l’automne et sa consigne « couverture orange » m’avait poussé à l’en descendre, même si je une solution bis. Et le challenge Echelles et Serpents m’a définitivement obligée à ouvrir ce livre avec la consigne de lire un livre qui se passe en Afrique. Autant dire que l’univers voulait que je lise ce livre. Et l’univers avait raison.

Quatrième de couverture :

Brillante biologiste, Emma Lindberg quitte son laboratoire australien pour la brousse tanzanienne. Officiellement, il s’agit d’une mission de recherche ; officieusement, Emma souhaite connaître la vérité sur la mort de sa mère, virologue disparue vingt ans plus tôt.

À peine est-elle arrivée que la station est frappée par un drame : les chameaux de Laura, une infirmière itinérante, sont revenus seuls. Quelque part dans le désert se trouve Angel, sa petite fille de sept ans…

Avec l’aide de Daniel, un docteur massaï, Emma part à la recherche de l’enfant. Mais où chercher ? Pourquoi Angel est-elle introuvable ? Et si George Lawrence, l’ « Homme aux lions », avait la réponse ?

D’un campement où animaux et hommes vivent en harmonie aux étendues sauvages et dangereuses de la savane, cette quête va emmener Emma bien plus loin qu’elle ne l’aurait cru.
Et si l’adage était vrai ? Et si l’Afrique transformait à jamais ceux qui s’y aventurent ?

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13 à table ! (2017)

13 à Table 2017

13 à table! (2017)

Auteur : Collectif

Editions Pocket

Paru en 2017

Genre : Nouvelles, Contemporain

 

J’aimerais bien acheté tous les recueils de 13 à table ! Pour faire une bonne action, pour découvrir de nouveaux auteurs (sans pression), etc. Mais à chaque fois je loupe le coche, je le lis 3 ans après… Il faut dire que la littérature contemporaine ce n’est pas totalement mon truc. Bon au moins, celui de 2017 est lu et 2018 n’est pas encore terminé, j’ai encore une chance de l’acheter!

Quatrième de couverture :

Les plus grands auteurs de la littérature contemporaine ont pris leur plus belle plume pour la troisième année consécutive afin de vous concocter un délicieux recueil de nouvelles autour d’un thème : l’anniversaire.

Le joyeux, le sinistre, le raté, celui qui finit dans les larmes ou le sang, l’apothéose de la fête et les éclats de rire, tout y est, comme dans la vie.

Treize bougies à souffler sans modération.

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Aya de Yopougon, tome 1 *Mini-chronique*

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Aya de Yopougon, tome 1

Auteurs : Marguerite Abouet et Clément Oubrerie

Editions Gallimard

Paru en 2006

Genre : Bande-dessinée, contemporain

 

Je continue mes explorations BD/albums à la médiathèque en piochant au pifomètre des ouvrages qui me tentent. Généralement, je choisis sur la couverture (futile que je suis) et le titre. Aya avec son ambiance « à l’africaine » me tentait bien. Je ne sais pas si je vous ai raconté, mais ma maman a vécu un bon moment de sa jeunesse en Côte d’Ivoire et j’ai fait un voyage humanitaire au Bénin quand j’avais 15 ans. Bref, leur culture, leur mode de vie, leurs difficultés, mais aussi leur état d’esprit très particulier attirent ma curiosité. Question de nostalgie aussi pour le voyage le plus marquant de ma vie.

Quatrième de couverture :

En Côte d’Ivoire, dans les années 1970, l’époque est insouciante. L’auteure raconte à travers l’adolescence d’Aya l’école obligatoire, le travail facile, les hôpitaux bien équipés, l’absence totale de définition ethnique, dans une Afrique sans guerre et sans famine. Prix du premier album du Festival de la BD d’Angoulême 2006.

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Les délices de Tokyo *Mini-chronique*

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Les délices de Tokyo

Auteur : Durian Sukegawa

Editions Le Livre de Poche (2017)

Paru en 2016

Genre : Contemporain

 

J’étais dans ma location de vacances, je venais de terminer tous les livres que j’avais emmener *tristesse*, mais heureusement la propriétaire des lieux était lectrice et avait une sacrée bibliothèque. J’ai donc pioché Les Délices de Tokyo dans sa collection. J’en avais entendu du bien et j’aime bien la culture japonaise, et très souvent la manière vaporeuse et poétique de conter leurs récits.

Quatrième de couverture :

Pour payer ses dettes, Sentarô vend des gâteaux. Il accepte d’embaucher Tokue experte dans la fabrication de an, galette à base de haricots rouges. Mais la rumeur selon laquelle la vieille femme aurait eu la lèpre étant jeune, met la boutique en péril. Sentarô devra agir pour sauver son commerce.

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La voix des vagues

 

La voix des vaguesLa voix des vagues

Auteur : Jackie Copleton

Editions Pocket (2018)

Paru en 2015

Genre : Historique, Contemporain


Quand j’ai commencé ce livre, je me suis demandé s’ils ne s’étaient pas trompé dans la quatrième de couverture et sur le choix de couverture. Bref, j’ai eu l’impression de lire un texte qui n’avait rien à voir avec les choix d’éditions. Et pourtant… Si le récit traite de souffrances, de non-dits, de honte et de regrets, il y a une certaine douceur qui se dégage de mon impression finale. Une tendresse qui est largement amplifiée par cette magnifique couverture. Et finalement, si ce n’était pas ça que l’auteur avait voulu que l’on retienne?

Quatrième de couverture :

Lorsqu’un homme horriblement défiguré frappe à la porte d’Amaterasu Takahashi et qu’il prétend être son petit-fils disparu depuis des années, Amaterasu est bouleversée. Elle aimerait tellement le croire, mais comment savoir s’il dit la vérité ?

Ce qu’elle sait c’est que sa fille et son petit-fils sont forcément morts le 9 août 1945, le jour où les Américains ont bombardé Nagasaki ; elle sait aussi qu’elle a fouillé sa ville en ruine à la recherche des siens pendant des semaines. Avec l’arrivée de cet homme, Amaterasu doit se replonger dans un passé douloureux dominé par le chagrin, la perte et le remord.

Elle qui a quitté son pays natal, le Japon, pour les États-Unis se remémore ce qu’elle a voulu oublier : son pays, sa jeunesse et sa relation compliquée avec sa fille. L’apparition de l’étranger sort Amaterasu de sa mélancolie et ouvre une boîte de Pandore d’où s’échappent les souvenirs qu’elle a laissé derrière elle …

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Seras-tu là?

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Seras-tu là?

Auteur : Guillaume Musso

Editions Pocket

Paru en 2006

Genre : Contemporain, Romance, Fantastique


Après toute cette fantasy parfois complexe, parfois décevante, j’avais envie de romance, de contemporain ou bien de lecture courte et entraînante. Alors j’ai fouillé ma bibliothèque et je suis retombée sur cet ouvrage qui prenait la poussière. Je n’ai jamais trop osé le sortir de ma PAL car j’ai beaucoup aimé Marc Levy à un moment de ma vie, mais que je ne lis plus depuis de nombreuses années. Le style de Guillaume Musso est souvent comparé à celui de Marc Levy et cela me faisait un peu peur de retomber dans un style qui ne me correspond plus à l’heure d’aujourd’hui. Mais comme l’envie d’un contemporain n’arrive pas tous les matins chez moi, j’ai trouvé que c’était le moment idéal pour tenter Guillaume Musso (dont je n’ai lu aucun livre jusque là).

Quatrième de couverture :

Et si l’on nous donnait la chance de revenir en arrière ? Elliott, médecin réputé, père comblé, ne s’est jamais consolé de la disparition d’Ilena, la femme qu’il aimait, morte il y a trente ans. Un jour, par une circonstance extraordinaire, il est ramené dans le passé et rencontre le jeune homme qu’il était alors. Les années 1970 battent leur plein à San Francisco, Elliott est un jeune médecin passionné et plein d’ambition. Fera-t-il cette fois le geste décisif qui pourrait sauver Ilena ? Saura-t-il modifier son implacable destin ?

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Tant que nous sommes vivants

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Tant que nous sommes vivants

Auteur : Anne-Laure Bondoux

Editions France Loisirs

Paru en 2014

Genre  : Contemporain, Young-Adult

Ce livre comme un recueil de trois contes est à n’ouvrir que lorsque son esprit est disposé à la contemplation et à la poésie. Je m’attendais à quelque chose de poétique, mais il est vrai qu’il faut un peu de temps pour s’habituer au style de l’auteur. En tout cas, cela a été une bonne découverte, pas un coup de coeur, mais un très bon moment de lecture.

« Nous avions connu des siècles de grandeur, de fortune et de pouvoir. Des temps héroïques où nos usines produisaient à plein régime, et où nos richesses débordaient de nos maisons.
Mais un jour, les vents tournèrent, emportant avec eux nos anciennes gloires. Une époque nouvelle commença. Sans rêve, sans désir.
Nous ne vivions plus qu’à moitié, lorsque Bo entra, un matin d’hiver, dans la salle des machines. »

Folle amoureuse de Bo, l’étranger, Hama est contrainte de fuir avec lui. Commence alors pour eux un fabuleux périple à travers des territoires inconnus. Leur amour survivra-t-il à cette épreuve ? Parviendront-ils un jour à trouver leur place dans ce monde ?

Beaucoup de lecteurs ont trouvé une certaine lenteur au récit et il est vrai qu’Anne-Laure Bondoux prend du temps. Mais rien n’est inutile. Son style d’écriture, l’ambiance qui se dégage de toutes ces scènes, c’est tellement particulier que j’ai apprécié qu’Anne-Laure Bondoux prenne le temps de tisser sa toile autour de moi. Sans ça je pense que je n’aurais pas autant apprécié et peut-être que cette lecture ne m’aurait pas autant fait réfléchir.

Car oui, les thèmes qui sont abordés sont très intéressants, notamment pour les jeunes. Tout au long du récit et avec beaucoup de finesse, l’autrice aborde des thèmes d’importance en jouant sur les oppositions et les contrastes. L’obscurité – la lumière ; La nature, l’industrie ; la guerre – la paix ; la vie – la mort… L’un ne peut exister sans l’autre et pourtant, on aimerait tous que l’un existe et l’autre non. Certains autres thèmes sont abordés et je me suis demandés si eux-même ne formaient pas des couple : l’amour – la jalousie ; la confiance – la solitude et bien d’autres.

Concernant l’intrigue en elle-même, j’ai été à certains moments complétement frustrée de la tournure que prenaient les évènements. J’aurais aimé parfois que les choses tournent mieux… Et je ne pas trop en dire sans dévoiler un bout de l’intrigue. Certains sentiments me paraissent absents alors qu’ils sont essentiels à mes yeux, mais mine de rien ce manque dans ma lecture m’a fait drôlement cogiter sur un autre « couple d’opposition ». Et puis, n’est-ce pas là aussi le reflet de la vérité? Tout se ne passe pas toujours pour le mieux et pourtant, quelque soit la situation, il y a toujours une lueur d’espoir (qui est pour moi, parfaitement représentée à la fin)?

En bref,

Une histoire qui a parfois mis mes nerfs à rude épreuve. Un style qui est parfois un peu dur à amadouer. Mais indéniablement, c’est un livre qui aborde en douceur des sujets d’importance et qui ouvre nos esprits à des questionnements plus larges. Les ados s’y retrouveront avec, parfois, des situations douloureuses qui peuvent s’approcher de leur quotidien (notamment vis-à-vis de la relation entre les personnages et de l’image qu’on revoit ou qu’on a de soi). Ce n’est pas un coup de cœur car j’ai vraiment eu beaucoup de frustration, mais j’ai terriblement envie de le relire dans quelques années pour voir si j’y trouve les mêmes choses ou si j’en découvre de nouvelles. Je penche plutôt pour la deuxième hypothèse.

 

Ma note : 4/5

Challenges :

De l’eau pour les éléphants

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De l’eau pour les éléphants

Auteur : Sara Gruen

Editions Le Livre de Poche

Paru en 2009

Genre : Contemporain

 

Ma binômette du mois sur le forum Club de lecture m’a donné à lire « De l’eau pour les éléphants » de Sara Gruen. C’était une très bonne idée, puisque c’est un livre que j’aimerais sortir chaque mois, mais à chaque fois d’autres lectures passent avant. De plus, c’est un emprunt que j’ai fait depuis longtemps. Donc comme ça, je l’ai lu et je pourrais ENFIN le rendre à sa propriétaire! En tout cas, j’ai passé un très bon moment avec cette lecture, même si c’est parfois violent, déprimant, niais,… Enfin bref, un savant mélange de plusieurs sentiments, mais le tout donne une histoire qui m’a complétement happée.

Durant la Grande Dépression, dans les années 1930, les trains des petits cirques ambulants sillonnent les États-Unis. Jacob Jankowski, orphelin sans le sou, saute à bord de celui des frères Benzini et de leur  » plus grand spectacle du monde « . Embauché comme soigneur, il va découvrir l’envers sordide du décor. Tous, hommes et bêtes, sont pareillement exploités, maltraités.

Sara Gruen fait revivre avec un incroyable talent cet univers de paillettes et de misère qui unit Jacob, Marlène la belle écuyère, et Rosie, l’éléphante que nul jusqu’alors n’a pu dresser, dans un improbable trio.

Alors, c’est vrai, j’ai été complétement happée par l’histoire, mais pour être honnête il m’a fallu une cinquantaine de pages tout de même pour rentrer dedans. Parce qu’au début, on est complétement paumés, dans ce monde, avec ces codes étranges, son propre parler et les visages de façade qui cachent les réels sentiments. Comme Jacob en fait. Et c’est la force de ce roman. On voit tout par les yeux de Jacob et le sentiment d’injustice va en grandissant en découvrant les coulisses de plus en plus glauques du cirque Benzini. J’ai aussi ressenti un grand sentiment de malaise en ne sachant pas qui était du côté de qui, en me demandant ce que ces paroles et ces visages cachaient… Et par là même, on ne peut être indifférents au sort de Jacob. Car si on était à sa place, on ferait peut-être exactement les mêmes choix…

D’ailleurs, ce héro, n’est pas un super-héro. Il est jeune, se remet sans cesse en question et hésite à prendre des décisions courageuses. C’est un personnage décrit avec une grande justesse et avec des failles liées à son humanité. Et je les aime ces personnages là!! Les autres personnages ont tout autant l’air réels, mêmes les grands méchants, qui ont leur raison d’être méchants (mais je n’ai pas dit que c’était de bonnes raisons). Au final le personnage qui m’a semblé le plus fade était Marlène. Mais sûrement parce qu’elle passe une grande partie de son temps à cacher ses vrais sentiments pour survivre. Et enfin, j’ai beaucoup aimé Rosie, même si j’aurais pensé qu’elle aurait été mise plus en avant (d’ailleurs, j’ai regardé le film dans la foulée et pour le coup, ils ont vraiment mis Rosie dans le plus de scènes possibles).

Au niveau du déroulement de l’intrigue, j’ai tout aimé! Même la romance qui a été justement dosée par rapport à la découverte des us et coutumes des coulisses du cirque. Non pas que je n’aime pas les romances, mais trop de niaiseries et de love love, aurait certainement détonné dans le décor que Sara Gruen a dépeint. J’aurais peut-être aimé que le lien entre Jacob et les animaux soit un peu plus mis en avant, surtout dans la première moitié du roman car on a l’impression qu’il devient soudain pote avec toute la ménagerie à la fin du roman comme ça, POUF. Mais bon, c’est du détail. La plume de Sara Gruen en tout cas est superbe! J’aurais presque vu le cirque s’animer sous mes yeux.

En bref,

Allez, soyons fous! Offrons un coup de cœur à ce livre! En même temps, il le mérite! Des personnages attachants et décrits avec justesse, une intrigue justement dosée entre drame et romance, un style d’écriture très accrocheur et un décor historique hyper intéressant. Bref, sautez sur ce livre si ce n’est pas déjà fait! Et revenez me dire ce que vous en avez pensé!

Ma note : 5/5

Chocolat

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Chocolat

Auteur : Joanne Harris

Editions La Table Ronde

Paru en 2000

Genre : Contemporain

 

Après ma dernière lecture, j’ai eu besoin d’un petit roman frais et léger. Et j’ai donc pioché Chocolat dans ma PAL de Décembre. Je m’attendais à une petite romance, mais franchement, je ne le rangerai pas dans cette catégorie. En fait, c’est l’histoire d’un petit village. Je crois que ça suffit comme description. Comme « La bibliothèque des cœurs cabossés » de Katharina Bivald que j’avais adoré. Alors pour Chocolat, mon impression est un tout petit peu plus mitigée. Mais je vous explique tout ça dans la suite de ma chronique.

Lansquenet est un petit village au cœur de la France où la vie s’écoule, paisible et immuable. L’arrivée d’une mystérieuse jeune femme, Vianne Rocher, et de sa fille, Anouk, va tout bouleverser. D’autant qu’elle s’avise d’ouvrir une confiserie juste en face de l’église, la veille du carême !
Dans sa boutique, Vianne propose d’irrésistibles sucreries. Et beaucoup succombent à son charme et à ses friandises… Car le chocolat de Vianne soigne les espoirs perdus et réveille des sentiments inattendus. Tout cela n’est pas du goût du comte de Reynaud et du curé, convaincus tous deux que les douceurs de Vianne menacent l’ordre et la moralité… En tout cas, la guerre est déclarée. Deux camps vont s’affronter : les partisans des promesses célestes et ceux des délices terrestres.

Franchement, au niveau de l’histoire, je suis tout de suite entrée dedans. On suit une maman et une petite fille qui sont somme toute, fort sympathiques et un poil mystérieuses. Les rencontres qu’on va faire au village sont très attachantes, parfois un peu déroutantes et on est très heureux de voir les gens évoluer au contact de Vianne et sa fille. J’ai été particulièrement émue par la petit Anouk qui est d’un naturel désarmant et j’ai aussi adoré la petite vieille Armande qui a un tempérament de feu.

C’est certain, il ne s’agit pas d’un scénario de fou. Il n’y a pas un suspens de dingue, ni même un objectif à tout ça. Il s’agit simplement de suivre l’intégration d’une mère célibataire dans un village où les personnes les plus influentes ne l’accueillent pas à bras ouverts. On y parle surtout de tolérance : l’accueil d’étrangers, de personnes n’ayant pas les mêmes coutumes, les mêmes religions, prendre en compte la parole d’enfants, mais aussi de personnes âgées,… Chacun des personnages tente de rentrer dans le moule même s’ils sont un peu différents de ce qu’on attend d’eux. Et forcément Vianne va, à sa manière, les inciter à être eux-mêmes.

Il y a tout de même un petit couac pour ma part. Je n’ai pas du tout apprécié le traitement du curé. C’est le méchant de l’histoire. Un méchant très méchant. On se demande même s’il a une part d’humanité et de tolérance en lui. Et cela me dérange énormément! Alors que le traitement de tous les personnages est très juste, celui-ci me parait manquer de subtilité. Et l’Eglise, par les yeux de Joanne Harris semble tout bonnement diabolique. C’est bien dommage pour un roman qui prône la tolérance

Je n’ai d’ailleurs pas forcément apprécié les passages où Reynaud soliloque. Ce sont des passages longs et ennuyeux. Et malheureusement, ils reviennent assez souvent. Sinon, pour tous les autres passages, le récit est rythmé et le style léger. Cela fait vraiment du bien de lire un petit livre sympathique et qui ouvre tout grand les papilles. Oui, oui, ce livre m’a donné faim et je suis sûre qu’en le lisant, vous aussi vous saliverez!

En bref,

Ce n’est pas un coup de cœur. L’histoire n’est pas hyper originale, mais elle est fraîche et sympathique. Les personnages sont attachants si ce n’est les méchants qui sont vraiment trop méchants. Certains passages sont ennuyeux, mais dans l’ensemble, j’ai apprécié ma lecture.

Ma note : 3/5