Ça peut pas rater!
Auteur : Gilles Legardinier
Fleuve éditions
Paru en 2015
Genre : Chick-lit
Ce livre m’a été offert pour mon anniversaire de l’année dernière. Il fallait donc absolument que je finisse par m’y mettre. La personne qui m’a offert ce livre s’est dit » un livre + un chat = un cadeau pour Llhyn ». J’ai dû lui expliquer que le chat ne figurait généralement que sur la couverture. Au final, il y a quand même un chat dans l’histoire, mais il est loin d’être omniprésent. J’ai donc lu ENFIN ce livre lors d’une lecture commune sur le forum Club de Lecture. A vrai dire, j’avais déjà tenter de le lire et ai abandonné. Donc pour le coup, je suis allée jusqu’à la fin. Alors ai-je bien fait de persister? La suite vous le dira…
Marie, notre héroïne, se fait larguer de manière abrupte par son petit-ami. 10 ans de sa vie avec lui réduit à néant en un instant. Elle se rend compte par la même occasion qu’elle s’était fait menée par le bout du nez et que c’est un goujat. En parallèle, dans son entreprise tout va mal. Son chef, lui aussi un goujat semble avoir des mauvais en plans en tête qui menacent le futur de tous les employés. Marie, qui jusque là était une fille plutôt effacée, va voir rouge et commencer à prendre les choses en mains, à sa manière.
Je vais résumer ma lecture à deux chiffres : page 166 et page 250. Le premier est celui où j’ai commencé à voir un intérêt dans le scénario et le deuxième, celui où j’ai commencé à avoir quelques sourires. Alors, très certainement, je ne pense pas que la qualité du livre en elle-même est à mettre en défaut. Le style est fluide, les situations sont cocasses et le langage est fleuri, ce qui ne manquera pas de faire bidonner un bon nombre de personnes. Mais l’humour de Gilles Legardinier ne m’a pas touché. J’ai passé un très bon moment de lecture pendant une centaine de pages, l’histoire est devenue moins brouillonne, plus structurée, les liens entre les personnages, un peu plus forts, et l’humour a rejoint un peu plus le mien. Mais 100 pages sur un peu plus de 400 pages, c’est peu. Je suis quand même contente de m’être accrochée et d’être allée jusqu’au bout. Cette petite centaine de page, me poussera peut-être à emprunté Demain j’arrête (qui, à priori, est un des meilleurs de Gilles Legardinier) ?
En bref,
Je n’ai pas beaucoup apprécié ma lecture car j’ai mis du temps à apprécier l’humour et à entrer dans l’histoire (au début bien trop brouillonne à mon goût). J’ai aimé principalement les personnages masculins mais qu’on apprend à connaître que vers la fin. Sur les plus de 400 pages, j’ai vraiment apprécié une centaine de pages, mais la fin gâche un peu tout! Elle est un peu trop rose bonbon et courue d’avance. Bref, je réessaierai peut-être du Gilles Legardinier, sur un succès plus franc, comme Demain j’arrête, car j’ai vu sur ces 100 pages qu’il peut m’emporter. Mais ce ne sera pas pour tout de suite.