Le pique-nique de Petit Renard, Ouille ouille ouille le zèbre et Tic-tic la girafe

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            Le pique-nique de Petit Renard                      Ouille ouille ouille le zèbre                                                                                                                          et Tic-tic la girafe

                                   G. Debi                                                             E. Manceau

                                 Ed. Gründ                                                       Ed. P’tite etincell

 Parus en :                  2005                                                                        2011

  Genre : Albums jeunesse

Ce Mercredi, je vous présente trois petits albums, adaptés aux petites mains : petites tailles, histoires courtes, illustrations colorées.

Résumé Le pique-nique de Petit Renard :

C’est l’été dans la prairie et Petit Renard va pique-niquer avec ses amis… Découvrez cette histoire gaie et pétillante, idéale pour les tout-petits.

Le pique-nique de Petit Renard est une histoire très simple et peu originale. Ceci dit, cela flaire bon la bonne humeur. C’est joyeux, coloré, une vraie petite pépite pour mettre de bonne humeur. Et des fois, c’est tout ce dont on a besoin!

Résumé Ouille ouille ouille le petit zèbre et Tic-tic la girafe :

Ce sont de petits livres carrés de toutes les couleurs que les touts petits peuvent tenir dans leurs petites mains. Chpop le lapin, Poum la Baleine ou Zouik le rouge-gorge font parti de leurs héros. Une collection toute CHPOP_le_lapin.jpgmimie – il y a plus de vingt titres dans la collection la p’tite étincelle – que vos chères têtes blondes adorent lire et relire. Pourquoi Zouik a-t-il la gorge rouge ? Pourquoi Chpop fait-il autant de petites crottes ou pourquoi Ouille Ouille Ouille le zèbre est-il rayé noir et blanc ? De son dessin très tendre, Édouard Manceau – le papa de Capucine (éd. Milan) – offre à tout les parents de vrais moments de tendresses. Un livre, un câlin.

Des petits livres très colorés aux textes courts et drôles qui essaieront de donner des réponses à des pourquoi d’enfants de manière amusante et créative. Les dessins sont très simples et avec peu de détails. C’est l’idéal pour que l’enfant ne se disperse pas. En tout cas, ces petits livres sont très plaisants et je regarderai à la bibliothèque s’ils ont le reste de la collection pour pouvoir en lire de temps en temps à ma puce.

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Le Paris des Merveilles, tome 2 : L’elixir d’oubli

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Le Pairs des Merveilles, tome 2 : L’elixir d’oubli

Auteur : Anne-Laure Bondoux

Editions Bragelonne

Paru en 2004

Genre  : Fantasy,

Après le témoignage sur la drogue, j’avais besoin d’un récit lumineux, qui me détende, qui me fasse du bien. J’ai choisi Tant que nous sommes vivants d’Anne-Laure Bondoux qui n’a pas été une bonne pioche : J’ai énormément apprécié, mais c’est loin d’être lumineux et feel good… Et c’est alors, que j’ai vu que monsieur Pierre Pevel serait aux rencontres de l’imaginaire le 22 et 23 Juillet à Concoret, soit à deux pas de chez mois. Oh joie et jubilation! Et franchement, quoi de mieux pour me mettre le smile que de lire le tome 2 du Paris des Merveilles?? C’est l’évidence même!

Quelques mois après l’épilogue des Enchantements d’Ambremer, notre mage préféré va se voir confronté de nouveaux à un tourbillons d’événements tous plus incompréhensibles les uns que les autres. Cela commence par l’état de santé détérioré d’Edmond Falissière, historien et meilleur ami de Griffont, qui doit partir en Auvergne faire une cure. Puis par la découverte d’une colonie de minimets inconnue en plein coeur de ce Paris de la Belle Époque. Et enfin par la présence d’un mage noir, Giacomo Nero dont tout le monde semble avoir peur …
On découvrira également ce qu’il advint très secrètement dans le royaume de France durant l’hiver 1750, on fera également connaissance avec un mystérieux personnage, le Lys pourpre, d’une baronne de Saint-Gil et d’un chevalier de Castelgriffe …

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Tant que nous sommes vivants

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Tant que nous sommes vivants

Auteur : Anne-Laure Bondoux

Editions France Loisirs

Paru en 2014

Genre  : Contemporain, Young-Adult

Ce livre comme un recueil de trois contes est à n’ouvrir que lorsque son esprit est disposé à la contemplation et à la poésie. Je m’attendais à quelque chose de poétique, mais il est vrai qu’il faut un peu de temps pour s’habituer au style de l’auteur. En tout cas, cela a été une bonne découverte, pas un coup de coeur, mais un très bon moment de lecture.

« Nous avions connu des siècles de grandeur, de fortune et de pouvoir. Des temps héroïques où nos usines produisaient à plein régime, et où nos richesses débordaient de nos maisons.
Mais un jour, les vents tournèrent, emportant avec eux nos anciennes gloires. Une époque nouvelle commença. Sans rêve, sans désir.
Nous ne vivions plus qu’à moitié, lorsque Bo entra, un matin d’hiver, dans la salle des machines. »

Folle amoureuse de Bo, l’étranger, Hama est contrainte de fuir avec lui. Commence alors pour eux un fabuleux périple à travers des territoires inconnus. Leur amour survivra-t-il à cette épreuve ? Parviendront-ils un jour à trouver leur place dans ce monde ?

Beaucoup de lecteurs ont trouvé une certaine lenteur au récit et il est vrai qu’Anne-Laure Bondoux prend du temps. Mais rien n’est inutile. Son style d’écriture, l’ambiance qui se dégage de toutes ces scènes, c’est tellement particulier que j’ai apprécié qu’Anne-Laure Bondoux prenne le temps de tisser sa toile autour de moi. Sans ça je pense que je n’aurais pas autant apprécié et peut-être que cette lecture ne m’aurait pas autant fait réfléchir.

Car oui, les thèmes qui sont abordés sont très intéressants, notamment pour les jeunes. Tout au long du récit et avec beaucoup de finesse, l’autrice aborde des thèmes d’importance en jouant sur les oppositions et les contrastes. L’obscurité – la lumière ; La nature, l’industrie ; la guerre – la paix ; la vie – la mort… L’un ne peut exister sans l’autre et pourtant, on aimerait tous que l’un existe et l’autre non. Certains autres thèmes sont abordés et je me suis demandés si eux-même ne formaient pas des couple : l’amour – la jalousie ; la confiance – la solitude et bien d’autres.

Concernant l’intrigue en elle-même, j’ai été à certains moments complétement frustrée de la tournure que prenaient les évènements. J’aurais aimé parfois que les choses tournent mieux… Et je ne pas trop en dire sans dévoiler un bout de l’intrigue. Certains sentiments me paraissent absents alors qu’ils sont essentiels à mes yeux, mais mine de rien ce manque dans ma lecture m’a fait drôlement cogiter sur un autre « couple d’opposition ». Et puis, n’est-ce pas là aussi le reflet de la vérité? Tout se ne passe pas toujours pour le mieux et pourtant, quelque soit la situation, il y a toujours une lueur d’espoir (qui est pour moi, parfaitement représentée à la fin)?

En bref,

Une histoire qui a parfois mis mes nerfs à rude épreuve. Un style qui est parfois un peu dur à amadouer. Mais indéniablement, c’est un livre qui aborde en douceur des sujets d’importance et qui ouvre nos esprits à des questionnements plus larges. Les ados s’y retrouveront avec, parfois, des situations douloureuses qui peuvent s’approcher de leur quotidien (notamment vis-à-vis de la relation entre les personnages et de l’image qu’on revoit ou qu’on a de soi). Ce n’est pas un coup de cœur car j’ai vraiment eu beaucoup de frustration, mais j’ai terriblement envie de le relire dans quelques années pour voir si j’y trouve les mêmes choses ou si j’en découvre de nouvelles. Je penche plutôt pour la deuxième hypothèse.

 

Ma note : 4/5

Challenges :

Le prince comblé et La petite fille qui marchait sur les lignes

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                    Le prince comblé                              La petite fille qui marchait sur les lignes

                             F. Rich                                                                        C. Beigel

          Ed. Les petites vagues éditions                                                 Ed. Ricochet

 Parus en :            2008                                                                               2004

  Genre : Albums jeunesse

Et voici deux petits albums empruntés à la bibliothèque. Alors, certes, ce n’était pas vraiment pour ma fille, celle-ci étant trop jeune, mais j’aime exploré les albums qui pourraient éventuellement se retrouver dans sa bibliothèque personnelle plus tard. Oui, j’ai envie de qualité pour la future littérature de ma puce (et puis, je l’avoue, j’aime bien les albums jeunesse huhu). Et voici deux super belles découvertes!!!

Résumé Le prince comblé :

Au prince Avhad tout est accordé: confort luxueux, mets subtils, spectacles raffinés. Mais est-il pour autant réellement comblé? Sa rencontre avec un vieux pommier va lui permettre de porter un autre regard sur la vie.

Les illustrations sont dingues de tendresse et de douceur! Il suffit de regarder l’image que je vous présente ci-dessous. De quoi attirer les enfants qui auront envie de cueillir la pomme comme le prince Avhad. Et l’histoire est vraiment sublime avec un prince Avhad qui découvrira que parfois, quand on veut vraiment quelque chose, il faut donner de sa personne et surtout beaucoup d’amour! Bref, une belle histoire à découvrir!

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Résumé La petite fille qui marchait sur les lignes :

Voici un album d’une écriture sûre et sensible, magnifiquement illustré. Il évoque cette pratique, si chère au coeur de tant d’enfants, de s’efforcer de suivre les lignes des trottoirs. Le jeune lecteur est invité, au fil des pages, à parcourir tout un chemin qui est également celui de l’imaginaire. Et rien ne l’empêche, s’il le veut, de lire parfois aussi entre les… lignes.

Qui ne s’est jamais donné comme défi de marcher uniquement sur les lignes du trottoir quand il était petit? Moi je l’ai fait! Cela mettait au défi le sens de l’équilibre et du courage (surtout quand il fallait sauter d’un pavé à l’autre). Cela mettait aussi au défi la patience de mes parents, mais cela ne comptait pas. Cet album, je l’ai lu avec le sourire aux lèvres d’une nostalgie toute empreinte de tendresse. Et ces illustrations, certes originales, mais magnifiques, donnent une toute autre grandeur et une toute autre force à ces jeux d’enfants. J’ai adoré cet album, à lire par les enfants qui interpréteront les pages mieux que les parents, mais à lire par les parents pour qu’ils se plongent dans l’univers riche et merveilleux qui habitent les enfants lorsqu’ils jouent à ces jeux. Les livres ont parfois trop tendance à être moralisateurs et à vouloir emmener nos enfants dans le monde réel et responsable des adulte. Cela fait un bien fou de voir que certains albums tendent la main aux parents pour les plonger dans les mondes des enfants.

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8 livres à lire

Aujourd’hui je vous retrouve pour un petit article un peu spécial. Il y a quelques jours, une amie enceinte et clouée au lit, m’a demandé des conseils de lecture pour passer le temps. Je lui ai répondu du tac au tac avec 8 livres qui me venaient en tête, dans des styles plutôt variés car je ne connais pas ses goûts en terme de lecture… Alors je me suis dit que ce serait sympa de vous montrer cette petite sélection faite au pied levé (avec les petits commentaires, presque pas retouchés, envoyés à mon amie).

Et d’ailleurs, je vous attends en commentaires pour voir quelle serait votre petite sélection à vous. Si ça se trouve, cela va me donner des idées de lecture!! Lire la suite

Bilan du mois de Juin

Le mois de Juin est passé à une vitesse folle. Pour tout vous dire, je suis en retard sur ce bilan car je ne me suis même pas aperçue qu’on entrait un peu trop dans le mois de Juillet pour m’en inquiéter. Au niveau de mes lectures du mois, rien de transcendant malheureusement… C’est un mois bof bof. J’ai même eu deux abandons… J’ai quand même eu une merveilleuse découverte avec les deux BD de L’adoption. Et pour Juillet, j’ai déjà un programme qui me met l’eau à la bouche. Lire la suite

Les Fables de la Fontaine, Une histoire à quatre voix et Mes animaux de la forêt à toucher

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    Les fables de La Fontaine            Une histoire à quatre voix       Mes animaux de la                                                                                                                                    forêt à toucher     J. de la Fontaine G. PLantevin                    A. Browne                                  E. Ristord

          Ed. France loisirs                                   Ed. Kaleidoscope                            Ed. Milans

 Parus en : 2017                                                          1998                                           2013

  Genre : Albums jeunesse

Pour ce mercredi, je vous présente trois albums jeunesse : un craquage en librairie, un emprunt bibliothèque (que j’ai lu dans le cadre du bingo littéraire) et un cadeau. De bonnes surprises, un coup de cœur et un peu de fou rire au programme!

Résumé Les fables de la Fontaine :

Le chêne et le roseauLe lion et le moucheronLa poule aux oeufs d’orLe renard et le bouc se sont donné rendez-vous pour une représentation exceptionnelle. Ce nouveau volume fait découvrir aux plus jeunes l’esprit de La Fontaine, avec, au centre de chaque double page, un cadre découpé en 3 dimensions qui donne vie aux figurines et décors de papier. Un théâtre aux merveilles !

Quel énorme coup de cœur pour ce magnifique livre illustré! Ce petit théâtre ambulant, j’en suis sûre donnera l’envie à ma toute petite de découvrir les fables de la fontaines et de faire parler ces petits personnages en papier découpé. Un vraie pépite à avoir dans sa bibliothèque. En attendant que la petite grandisse et que ses petites mains deviennent un petit peu plus délicates, c’est maman qui se régale!!

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Résumé Une histoire à quatre voix :

J’ai crié son nom… Je me suis installé sur un banc… J’étais impressionné… J’étais vraiment vraiment heureuse… Ce pourrait n’être que le récit à quatre voix d’une promenade au parc, mais la plume et le trait d’Anthony Browne ont transformé cette histoire simple en un fascinant exercice de style.

Très très belle découverte! Ne sachant pas vraiment quoi emprunté comme histoire pour ma petite, j’ai pioché ce livre au rayon « livres pour l’école » de ma bibliothèque. Et bien, ce fut une magnifique découverte que je ne manquerai pas de lui faire relire quand elle sera plus grande car il y a beaucoup à dire, à analyser et à apprendre dans cet album. C’est une très belle initiation à la perspective des différents points de vue. La réalisation des dessins est également très juste.

Résumé Mes animaux de la forêt à toucher :

L’ambition de cette collection : développer les apprentissages grâce au toucher et à sa capacité « mémorielle » chez les tout-petits, mettre en avant « l’action » comme base du savoir.
L’enfant est amené à découvrir par le toucher les animaux de la forêt, mais aussi à comprendre leur mode de vie, leurs caractéristiques physiques…
À chaque double page, un animal est mis en valeur et l’enfant est invité à en toucher une partie. À côté, de petites vignettes documentaires apportent des informations simples et amusantes, adaptées à la tranche d’âge.
Un traité illustratif très fiction, de petites infos courtes et précises, de larges surfaces de matière à toucher… Ici c’est l’interactivité qui devient source de découverte et de dialogue pour les enfants.

Et voici la source de nos fous rire… J’ai commencé à lire ce petit livre à Ellie et je me suis retrouvée face à des termes hyper techniques, des mots que je ne connaissais même pas « le chemin tracé dans la forêt par un sanglier s’appelle une coulée », « lorsque le renard chasse, cela s’appelle le mulotage »… Bref… Un livre pour bébé Bac +5. Je vous ai mis le photo de la page de l’écureuil qui est la plus simple à comprendre. Ceci dit, c’est très informatif et du coup, un peu rébarbatif à lire. Mais les images et les textures nous font improvisés des histoires et c’est aussi très sympa avec la petite. Du coup les images, les textures, oui, mais le texte… Bof, bof. On verra quand elle sera plus grande, elle se passionnera peut-être pour la forêt?

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Cet enfant qui se drogue, c’est le mien

Cet enfant qui se droge

Cet enfant qui se drogue, c’est le mien

Auteur : Jacques Guillon

Editions Points

Paru en 1980

Genre  : Témoignage

 

Mon cher et tendre m’avait indiqué comme consigne du mois de lire un livre traitant de la drogue (oui vous remarquerez ce magnifique jeu de mot : Juin = joint… Aheum…). Je lis rarement des témoignages, j’ai plutôt tendance à m’en protéger car je suis facilement touchée et ébranlée par les récits tristes qui en découlent. Et bien pour ce livre, je n’ai pas eu cet effet, peut être car j’ai trouvé dans le fond une belle note d’espoir concernant les relations humaines. Je ne sais pas si c’est qui a été voulu par l’auteur, mais j’y ai trouvé un bel exemple de tolérance et d’approche de l’étranger.

Un ménage chrétien, quatre enfants : une vie heureuse et sans histoire. Soudain, Didier, quatorze ans et demi, épris d’absolu, refuse cette famille sage, cette société convenable : il se réfugie dans le H, tâte à l’éther, puis aux drogues dures, fugue, se clochardise, devient dealer, prend la « route « .
Son père, Jacques Guillon, refuse quant à lui d’incarner le « flic » mais ne veut pas démissionner. En fait, au cours de ces « six années d’enfer », il apprend à voir en son fils autre chose qu’un drogué, à oublier son devoir au profit de l’amour. Ce journal n’a rien d’un discours moralisateur. C’est la description d’une famille bouleversée dont les préjugés s’effritent sous les coups de butoir du drame; c’est le témoignage d’un père qui s’ouvre insensiblement au dialogue.

Les premières pages ont fait l’effet d’un grand coup de pied dans le fessier. Et moi quand on me met un coup de pied dans les fesses, je bondis, je hurle, j’accuse et je finis par me calmer en bougonnant. Et bien là c’était tout pareil… Du fait de l’âge de ce récit, on retrouve des comportements qu’on a déjà banni de nos habitudes actuelles… Mais quand en plus j’ai lu, quand il donne une fessée à son gosse (à quelques mots près) : « Il est connu que frapper un enfant est aussi bouleversant pour l’enfant que pour le parent. J’en ai été bouleversé ». Je me suis mise à vitupérer… Oui parce qu’on devrait le plaindre? Et son gosse alors? Je ne jette pas la pierre aux parents qui dépassent cette extrémité, mais montrer au moins un peu de remord cela aurait salvateur.

Enfin, bon, bref, même si la différence d’époque et de mentalité est difficile à dépasser, je ne me suis pas arrêtée à si peu et j’ai continué d’observer l’évolution entre le père et le fils. Relation compliquée, mêlée de haine et d’incompréhension qui est assez dure à lire. Mais dans ce récit, j’y ai vu aussi deux êtres qui ont essayé de faire un pas vers l’autre. Et ce lien, assez étrange qui se créée entre les deux personnages est empreint d’humanité et de tolérance. J’ai aimé voir le père faire montre de peu d’autorité, mais au contraire chercher à comprendre son fils. J’ai aimé voir le fils essayer d’expliquer à son père son mode de pensée, même si celle-ci est incompréhensible pour ceux qui n’ont pas partagé la vie des hippies et marginaux de cette époque.

Tout à la fin, il est retranscrit un dialogue entre le père et le fils. On comprend alors toute la difficulté de ces deux personnes à se comprendre. Le père cherchant à faire « entendre raison » à son fils, le fils, essayant de se faire comprendre (et c’est compliqué). Je pense que cette discussion à toute sa place dans ce livre. Dans cette histoire, pas de solution offerte aux parents qui ont des enfants sous dépendance de la drogue, mais indéniablement un radeau pour se raccrocher et savoir qu’ils ne sont pas seuls. Car le père exprime très bien la solitude dans laquelle il se retrouve face à ce problème.

En bref,

Une histoire qui a le mérite de proposer une vision moins violente et sans espoir que les spots de sensibilisation contre la drogue. Un espoir, une main tendue pour la compréhension entre deux mondes bien distincts est palpable à travers ce récit. Pour moi, qui n’ai pas de personnes dans mon entourage dépendante de la drogue, cela m’apporte peu de chose, mais indéniablement, ce livre peu apporter du réconfort. Reste que le style littéraire est… pas terrible, comme c’est souvent le cas avec les témoignages.

 

Ma note : 3/5

Challenges :

Oncle Vania

Oncle Vania

Oncle Vania

Auteur : Anton Tchekov

Editions Babel

Paru en 2001

Genre  : Théâtre, Classique

 

Je me suis choisie cette petite pièce de théâtre pour le challenge Bingo de l’été pour réussir la consigne livre lu d’une traite. Une pièce de théâtre de 136 pages, cela me paraissait fastoche. Mais je me suis ennuyée… Et j’avoue ne pas avoir retenu grand chose de l’histoire (lue il y a seulement quelques jours). Si ça, ce n’est pas révélateur de mon manque d’intérêt pour ce récit… M’enfin bon, voilà une chronique, courte, mais chronique quand même…

Le vieux professeur Sérébriakov est venu se retirer à la campagne, dans la maison de sa première épouse. Cette arrivée perturbe la vie paisible de Sonia, la fille du professeur, et d’oncle Vania, qui à eux deux exploitent tant bien que mal le domaine. D’autant que l’attention des proches, y compris celle de Vania, se cristallise bientôt sur Eléna, la seconde et très désirable épouse. Dans ce drame, la capacité de Tchekhov à reproduire des atmosphères, sa langue même signalent l’essentiel : que la beauté vient de la simplicité et que les personnages puisent dans le quotidien, même trivial et résigné, le sens de leur existence.

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