Le Paris des Merveilles, tome 1 : Les enchantements d’Ambremer

Le Paris des Merveilles, tome 1 : Les enchantements d’Ambremer

Auteur : Pierre Pevel

Editions Bragelonne

Paru en 2015

Genre : Fantasy

 

Mon grand-frère m’a offert ce livre à Noël et il a franchement bien choisi. Déjà, cela me fait découvrir le steampunk en littérature (que je connais et adore sur d’autres supports), et en plus l’auteur Pierre Pevel est présent au Festival Trolls et Légendes. Bon et bien sûr, la couverture est canon et m’a fait bavé jusqu’à ce que je craque et que je me décide à le lire. C’est donc une plongée dans le monde merveilleux de Pierre Pevel que j’ai réalisé et quel monde! De l’humour, de l’action, des mystères… Parfait! Enfin, presque, un petit défaut m’a un peu gâché le plaisir au tout début.

Paris, 1909. La tour Eiffel est en bois blanc, les sirènes se baignent dans la Seine, des farfadets se promènent dans le bois de Vincennes… et une ligne de métro relie la ville à l’OutreMonde, le pays des fées, et à sa capitale Ambremer. Louis Denizart Hippolyte Griffont est mage du Cercle Cyan, un club de gentlemen-magiciens. Chargé d’enquêter sur un trafic d’objets enchantés, il se retrouve impliqué dans une série de meurtres. L’affaire est épineuse et Griffont doit affronter bien des dangers: un puissant sorcier, d’immortelles gargouilles et, par-dessus tout, l’association forcée avec Isabel de Saint-Gil que le mage ne connaît que trop bien…

Pierre Pevel développe un univers très riche et introduit en douceur. Pour cela, il nous fait suivre deux protagonistes dans des intrigues différentes, qui se rejoignent au bout d’un moment. Mais chacun des deux est confronté à un mystère qui est assez dur à démêler et qui fait intervenir beaucoup de personnages. Et c’est là où j’ai été un peu perdue. A la page 50, n’en pouvant plus, j’ai essayé de me remémorer tous les personnages qui me paraissaient importants (pour certains ce n’était pas le cas, cependant, il fallait deviner lesquels) et j’en ai compté 12! Presque un nouveau personnage toutes les 4 pages. Je ne sais pas pour vous, mais moi, si on me présente une personne toutes les 5 minutes, il y a fort à parier qu’au bout d’une heure je ne sais plus qui est qui et qui fait quoi!

A part ce petit point noir, j’ai passé un excellent moment avec ce livre. Il faut dire qu’il y a énormément d’humour et d’action et que cela rend l’histoire très agréable à suivre. Je n’ai pas pu m’empêcher de sourire comme une idiote à chaque page que je tournais et cela fait du bien de lire quelque chose de frais qui donne le smile. J’ai beaucoup aimé les personnages et les liens qui existent ou qui se créent entre eux. J’ai cependant trouvé les méchants un peu creux par moment. Après, ce premier tome n’était qu’une introduction, j’ose espérer en découvrir encore plus dans le prochain tome.

Et enfin, il faut le dire, le décorum, le monde que nous fait découvrir Pierre Pevel est extra! Il est complexe, mais sans qu’on s’y perde et j’ai déambulé dans son monde aux côtés de nos deux protagonistes comme une touriste. Je suis allée de découverte en découverte et à chaque fois que l’on changeait de lieux ou que je découvrais un rouage du fonctionnement de l’univers de Pierre Pevel, j’étais surprise et émerveillée.

En bref,

J’ai vraiment adoré le premier tome de cette saga! J’ai hâte d’en découvrir la suite car, maintenant que j’ai pris mes marques, je compte bien ne plus me perdre parmi les personnages et j’espère y découvrir des méchants avec un peu plus de profondeur. J’ai hâte d’en découvrir encore plus sur ce monde qui m’a déjà enchanté.

Ma note : 4/5

Journal d’une femme de chambre

Journal d’une femme de chambre

Auteur : Octave Mirbeau

Editions Folio Classique

Paru en 2005

Genre : Classique

C’est peut-être le livre classique qui me faisait le plus envie dans ma PAL. Je ne sais pas pourquoi d’ailleurs… Mais j’avais envie de connaître les histoires d’une femme de chambre. Mais le bon petit pavé que c’était me décourageait, j’ai donc eu l’idée de l’écouter en livre-audio, grâce à une version gratuite proposée par l’association Des Livres à Lire et à Entendre, que vous pouvez retrouver sur leur site internet. Ce sont des amateurs qui lisent les œuvres, du coup ce n’est pas toujours parfait, mais pour le coup, je trouve que la lectrice Victoria l’a lu à la perfection. Et j’ai été ravie de découvrir cette œuvre de Mirbeau à travers sa voix.

On se rappelle du sublime Journal d’une femme de chambre de Luis Bunuel, dont le personnage était lumineusement interprété par Jeanne Moreau. On a un peu vite oublié peut-être que le film était une adaptation, après celle de Renoir, d’un livre non moins remarquable d’Octave Mirbeau, publié en 1900. Ce journal d’une femme de chambre est celui de Célestine, au Mesnil-Roy, en Normandie. Elle est nouvellement engagée, acceptant la place dans l’espoir de se reposer des turbulences parisiennes. Les événements ne manqueront pas pour colorier son quotidien. Un quotidien qu’elle consigne avec « toute la franchise qui est en elle et quand il le faut toute la brutalité qui est dans la vie ». C’est donc là un journal de femme en province, au bas de l’échelle sociale, et le prétexte pour Mirbeau de brosser au scalpel une étonnante galerie de portraits, dans une violente satire des moeurs provinciales et parisiennes de la Belle Époque. Autopsie de la bonne bourgeoisie, ce Journal dresse en petites touches, parfois en larges aplats, les travers d’une humanité mesquine, hypocrite, et condamne tous les débordements nationalistes et antisémites. Le roman connut un vif succès à sa parution, il est aussi le plus célèbre de Mirbeau.

Alors avec ce livre, on passe plus de 500 pages avec Célestine. Et croyez-moi, c’est un vrai plaisir. Cette Célestine n’est pas exempte de défauts, c’est clair. Mais elle est piquante, elle est cynique, elle est pleine d’humour et il est hyper agréable de se plonger dans son journal. Et le style et le rythme de l’histoire sont absolument parfaits. C’est le premier livre d’Octave Mirbeau que je lis, mais je pense que je me pencherai sur d’autre livres signé de sa plume!

Au travers de toutes ses aventures, on découvre des histoires tour à tour énervantes, touchantes, horripilantes, bizarroïdes… On aime à découvrir les petits secrets de ces maîtres qui ont tous des caractères bien particuliers. Entre les pervers, les hommes soumis à leurs femmes, les maîtres près de leur argent, les histoires de sexes ou d’amour, les serviteurs agréables ou antipathiques,… On a un millier de visages différents qui défilent devant nous et qu’on ne peut s’empêcher de juger… Tout comme Célestine.

Mais on s’aperçoit vite qu’elle même subit le jugement des autres. Elle s’en amuse et en joue, mais le lecteur ne peut s’empêcher de se remettre en question sur ses propres à priori. D’ailleurs l’héroïne elle-même, je l’ai trouvé parfois absolument horrible et pourtant je n’ai pu m’empêcher d’avoir une certaine affection pour elle… Quelle étrange relation!

Il est vrai cependant, que certaines histoires peuvent paraître répétitives. Même s’il s’agit d’autres personnages et d’autres lieux, le lecteur peut avoir l’impression que Mirbeau tente de faire passer le même message encore et encore. Alors cela peut être lassant. D’autant plus que le livre est un bon pavé donc il aurait pu être allégé assez facilement. Si je ne devais choisir que trois histoires, je prendrai : George parce que j’ai été émue, le furet pour l’horreur que la manipulation des sentiments peut faire et la séance chez la placeuse qui m’a appris beaucoup et où l’on a un bon aperçu du peu de considération que les maîtres ont pour leurs femmes de chambre.

En bref,

C’était une très bonne découverte! Moi qui suis toujours un peu réticente à me plonger dans un classique, j’ai vraiment apprécié la plume de Mirbeau et le caractère piquant qu’il a donné à Célestine. Les histoires m’ont toutes plu, mais parfois je les ai trouvé répétitives. Voilà pourquoi cela n’est pas un coup de cœur, mais ce n’était pas loin.

Ma note : 4/5

Chevaux de foudre

Chevaux de foudre

Auteur : Aurélie Wellenstein

Editions Magnard Jeunesse

Paru en 2015

Genre : Jeunesse, Fantasy

 

Voilà un petit livre que j’ai lu tout spécialement pour connaître la plume de l’auteure qui sera présente au Festival Trolls et Légendes. Avant de rencontrer les auteurs, il me tenait à cœur de lire un petit quelque chose d’eux. Alors je ne vais certainement pas réussir à découvrir tous les auteurs présents avant la date du festival, mais au moins quelques-uns. Alors malheureusement, ce livre je l’ai moyennement apprécié. Peut-être trop jeunesse à mon goût, même si je ne suis pas sûre que ce soit non plus adapté à des trop jeunes, certainement trop prévisible dans ses péripéties et un peu cliché… Malgré tout l’idée de base était superbe!

Une aventure haletante, dans le monde des courses de la Rome antique ! Alix a tout perdu. Son père, sa terre, et même son nom. Devenue esclave à Rome, elle est précipitée dans le monde des courses du Déluge. Ces compétitions violentes et sans pitié voient s’affronter les fulgurs, des chevaux de foudre dont le corps s’électrise quand l’orage éclate.

Monter sur leur dos, c’est mettre sa vie en jeu, mais la liberté couronne les vainqueurs. Aidée par Marcus, le prodige de son équipe, Alix va lier son destin à Ira, un étalon indomptable, aussi beau que mortel…

Je suis toujours un peu réticente à me lancer dans un livre jeunesse qui parle de chevaux. Oui, j’ai de gros à priori… Alors pourquoi donc que cela? J’ai toujours peur que cela fasse ressortir le côté gnangnan et gentillet de la relation entre une ado et un cheval. On a toutes connues les Heartland et Grand Galop, c’était super quand on était petites, mais avec un regard d’adulte… erg, c’est plus compliqué. Parce qu’on est plus mature, parce qu’on n’a plus les mêmes priorités et parce qu’on n’est plus aussi passionnées par les dadas qu’avant tout simplement. (Bon, je dis « on », mais en fait, je parle de moi, je ne sais pas si les autres filles ont le même genre de sentiments).

Et pour le coup, j’ai l’impression d’être complètement tombée dans cet écueil : des chevaux maltraités qu’il faut sauver, un garçon trop beau dont l’héroïne tombe amoureuse, une héroïne qui n’y connait rien à l’équitation, mais qui comme par magie devient trop forte grâce à une relation de compréhension mutuelle avec un cheval… Bref, beaucoup de clichés qui m’ont agacé. L’héroïne est assez insupportable et le héro ne m’a pas touché.

L’idée de chevaux de foudre était très intéressante, mais je l’ai trouvé insuffisamment exploitée. De même, le fait que ça se passe dans une espèce de rome antique revisitée à la sauce fantasy a été survolé. Ok, on nous explique ce que sont des thermes et les relations entre maîtres et esclaves sont légèrement décrites, mais c’est tout. Quel dommage avec un cadre pareil!

Alors, certes, c’est un roman jeunesse, donc beaucoup de ces défauts pourraient être excusés. Surtout que les raccourcis permettent de présenter un récit court dans lequel il se passe énormément de choses et où les lecteurs apprennent quelques petites choses sur la rome antique. Mais justement, je ne suis pas sûre de confier ce livre à ma fille très tôt. J’attendrais qu’elle ait un peu plus de maturité et de recul, car il y a des morts absolument atroces dans ce livre et la description de la crucifixion… Donc je mettrais ce livre plutôt entre les mains d’ados. Qui, pour le coup méritent certainement une histoire un peu plus approfondie et une écriture un peu plus mature.

En bref,

J’ai été déçue par ce livre. J’aurais aimé que l’idée superbe du cadre de la rome antique et des chevaux de foudre soient plus exploités et approfondis. J’ai retrouvé trop de clichés et je n’ai pas non plus apprécié les personnages. Et pourtant, l’idée de base était prometteuse, le rythme de l’histoire est soutenu et le cadre superbe. C’est tout de même un roman qui se lit facilement et rapidement.

Ma note : 2/5

Les derniers hommes

Les derniers hommes

Auteur : Pierre Bordage

Editions J’ai Lu

Paru en 2011

Genre : Science-Fiction

 

C’est ma petite binômette TheHermit sur mon Club de lecture adoré qui m’a confié cette belle mission de lire l’intégrale des Derniers Hommes de Pierre Bordage. Alors c’était un petit pavé puisqu’il fait 671 pages, écrit en tout petit et que c’est l’intégrale de 6 tomes parus à l’origine aux éditions Librio, aujourd’hui disponibles en format Kindle. Je tiens à faire cette précision, car cela pourrait intéresser ceux qui aimeraient découper leur lecture. J’avoue que pour moi, j’aurais préféré le lire en plusieurs tomes (peut-être pas 6 quand même…).

Le futur proche, après la troisième guerre mondiale.
Dans une Europe dévastée par les pollutions chimiques, nucléaires et génétiques, les rares ressources intactes sont partagées par des tribus nomades qui ont pris chacune en charge l’exploitation d’une denrée spécifique. Solman le boiteux, du peuple aquariote – qui découvre et contrôle les sources d’eau -, possède le don de clairvoyance : infaillible juge des âmes, cet atout le confine aussi à l’écart de tous, qui se méfient de son talent.
Seuls Raïma, la guérisseuse, puis la mystérieuse Kadija et un vieux scientifique de l’ancien monde vont l’accompagner dans sa quête pour échapper à l’apocalypse qui semble menacer les derniers hommes…

Cher ami lecteur, soit prévenu. Cette lecture n’est pas la lecture du bonheur. Ici, ni bisounours, ni licorne, ni chocolat chaud, ni réconfort… Croyez-moi, c’est du post-apo bien lourd, bien pesant, bien glauque. Ce qui n’est pas plus mal pour ce genre-là. Après tout, dans un climat de dévastation, de survie, quoi de plus normal? Mais autant dire que je me suis directement dirigée vers ma réserve de petites lectures du bonheur à la sortie de ce roman.

Pierre Bordage propose un monde bien construit, même s’il est peu particulier pour un post-apo. Ici, la société qui s’est formée à l’issu de la destruction de la terre est basée sur la coopération entre les peuples… Mais on va très vite s’apercevoir que l’entraide n’est peut-être pas tout le temps la règle. Solman flaire que l’enjeu de ces querelles dépasse le simple profit personnel grâce à son don de clairvoyance. Il cherche alors à comprendre ce qu’il se passe réellement et à sauver les derniers hommes. Alors oui, c’est un roman de survivalisme, mais c’est aussi une enquête sur un méga mystère. L’aspect survivaliste est très bien exploité. On est sans cesse angoissés par le manque de gaz, d’eau, l’excès de froid, la peur du poison, des bêtes sauvages (peut-être pas si sauvages?), des autres peuples… C’est clair que des sujets d’angoisse, chez les aquariotes, on n’en manque pas!  Ceci mêlé aux luttes de pouvoir, immanquables dans une meute aussi grande.

Malgré tout, j’ai quand même l’impression que le rythme est en accordéon. On varie entre rythme très lent, où il ne se passe pas grand chose, à un rythme hyper accéléré, où les personnages et les lecteurs sont hyper tendus. J’aurais peut-être plus appréciée si l’histoire était plus progressive, comme on retrouve généralement dans les histoires de survie. Alors peut-être est-ce dû au format de l’histoire qui est à la base, un roman à épisode : avec un climax à chaque fin de roman. Pour le dénouement de l’intrigue, je n’ai personnellement pas vu le coup venir et j’ai adoré être surprise. Pendant tout le livre, je me suis vraiment demandé si l’auteur n’avait pas fumé la moquette, car les événements, les personnages, les réflexions des uns et des autres, c’était parfois vraiment tiré par les cheveux ou cela semblait totalement incohérent. Mais non, Pierre Bordage savait où est-ce qu’il voulait nous amené, et tout parait très logique à la fin. J’adore me faire retourner le cerveaux de la sorte!

Par contre, le gros point noir de ce livre, pour moi, ce sont les personnages, qui ne sont franchement pas attachants… Alors certes, on est dans un monde horrible où tout le monde est susceptible de mourir à tout moment. Et d’ailleurs, certains des personnages qui sont mis en avant par Pierre Bordage meurent dans d’atroces souffrances… Mais ce n’est pas une raison pour ne pas les rendre attachants. Je suis peut-être un peu maso, mais j’aimerais pleurer et souffrir autant que les personnages lorsqu’il y a des morts, alors que là… Bof. Je m’en fichais un peu.

En bref,

Deux points négatifs me semblent assez importants : les personnages ne m’ont aucunement touché et le rythme est vraiment inégal. Du coup, par moment, je me suis ennuyée. Mais là où Pierre Bordage est très fort, c’est qu’il instaure une ambiance absolument glauquissime où la lueur de l’espoir est quasiment inexistante et qu’il nous sort une histoire absolument bizarre et tirée par les cheveux mais qui se transforme en quelque chose de totalement logique et original à la fin. Alors, je me suis demandée longtemps si j’avais aimé ou pas ce livre… Mais  je sens bien que son histoire tourne et retourne dans ma tête… Et qu’aujourd’hui encore j’y pense et j’y réfléchis. Pour moi, c’était le signe d’un bon livre, pas excellent, mais très bon.

Ma note : 4/5

Ma PAL de Printemps 2017

Hello les amis!!!! Ça y est le printemps est arrivé!!!!!

Vous l’aurez sans doute remarquer, mais mes rendez-vous mensuels et hebdomadaire ont disparu… La faute à pas de temps et pas de motivation. Ces rendez-vous ne sont pas vraiment suivis donc pourquoi se fatiguer si personne ne les lit. Ceci dit, j’aime beaucoup me faire des petites PAL, alors pourquoi pas vous les partager? Je ne le ferai plus mensuellement, car je lis en général 4 livres par mois, donc si je fais une PAL de 4 livres, cela ne me laisse pas beaucoup de marge de manœuvre et en ce moment, j’ai plutôt envie d’y aller au feeling. Mais une PAL par saison me parait idéale!

Mon objectif ne sera pas de lire tous les livres de ma PAL, mais plutôt de me constituer une petite liste d’idées dans laquelle piocher.

Maintenant que la petite explication a été donnée, voyons quelles sont mes envies pour le printemps 2017.

 

En 1994, un centre de recherche et un village entier disparaissent mystérieusement dans une petite vallée du sud de la France, sans laisser de traces… Vingt ans plus tard, le lieutenant Vincent Marty est envoyé sur les lieux dans le plus grand secret. Objectif : récupérer les travaux de ce laboratoire perdu… des travaux portant sur la miniaturisation. Plus facile à dire qu’à faire, quand on vous réduit à la taille d’une fourmi et que vous disposez de seize heures pour vous frayer un chemin dans la plus impitoyable des jungles, hantée par des créatures cauchemardesques plus terrifi antes, voraces, rapides et meurtrières les unes que les autres… les insectes. Là, au milieu d’un peuple d’humains microscopiques, Vincent découvrira un univers plus incroyable encore qu’un monde de fantasy. Une société violente, impitoyable, calquée sur le modèle du règne animal et des êtres déracinés qui trouveront avec lui le chemin de leur humanité.

Parce que le printemps c’est synonyme du renouveau de la nature et que les fleurs s’épanouissent. Parce qu’il faut de nouveau tondre la pelouse malheureusement… Et bien ce roman qui nous transporte à hauteur des insectes me parait idéal! En plus, cela me fera découvrir la plume de Jean-Luc Marcastel, qui sera présent au festival Trolls et Légendes.

 

Résumé du tome 1 (pour ne pas vous spoiler) :

Tandis qu’elle enfile les rues d’Easton à toute allure pour fuir les hommes de Michael, un ancien amant devenu baron de la pègre locale, Rhapsody butte sur deux étranges personnages, qui l’aideront à régler son problème de façon… définitive. Ce qu’elle ignore, c’est qu’Achmed le Serpent et Grunthor, le géant Firbolg, sont eux-mêmes confrontés à une situation autrement périlleuse. Aussi, lorsqu’ils l’entraînent dans un voyage au coeur de la Terre le long des racines de Sagia, l’Arbre-Monde, Rhapsody se demande si elle n’a pas fait preuve d’un excès de confiance…

 

Il est vraiment temps que j’avance sur mes sagas en cours. J’aimerais vraiment continuer cette saga que j’apprécie énormément et j’ai peur, en laissant ce livre de côté trop longtemps, d’oublier tous les détails du monde d’Elizabeth Haydon… Et j’ai comme l’impression que c’est assez important que je m’en souvienne pour la suite de l’histoire.

 

Synopsis du tome 1 (pour ne pas vous spoiler) :

Jusqu’à ce que Richard Cypher sauve cette belle inconnue des griffes de ses poursuivants, il vivait paisiblement dans la forêt. Elle ne consent à lui dire que son nom : Kahlan. Mais lui sait déjà, au premier regard, qu’il ne pourra plus la quitter. Car désormais, le danger rôde en Hartland. Des créatures monstrueuses suivent les pas de l’étrangère. Seul Zedd, son ami le vieil ermite, peut lui venir en aide… en bouleversant son destin. Richard devra porter l’Épée de Vérité et s’opposer aux forces de Darken Rahl, le mage dictateur. Ainsi commence une extraordinaire quête à travers les ténèbres. Au nom de l’amour. A n’importe quel prix.

 

 Ce qui me pousse à sortir de ma PAL ce livre, c’est la même raison que pour le tome 3 de La Symphonie des Siècles d’Elizabeth Haydon. Surtout que j’ai bien apprécié le tome 7. Cette saga est vraiment super longue et j’espère atteindre le tome 11 dans pas trop longtemps pour pouvoir en commencer d’autres (et oui, je suis incorrigible!).

Hospitalisé en urgence, le professeur Masters, archéologue de renom, appelle à son chevet son ancienne élève, Candice Armstrong. A peine conscient, il parvient à articuler quelques mots:  » Etoile de Babylone.  » Quel sens donner à ces ultimes paroles ? Egyptologue passionnée, Candice est bien décidée à élucider cette énigme. De cambriolages en tentatives d’intimidation, son enquête se transforme vite en course d’obstacles : la jeune femme n’est pas la seule à s’être lancée à la recherche de l’Etoile de Babylone. Avec Glenn, l’inquiétant et pourtant séduisant fils du professeur Masters, Candice va se trouver entraînée dans une aventure dont les véritables enjeux lui paraissent indéchiffrables…

J’aimerais de nouveau partager une lecture commune avec mes copinautes de mon Club de Lecture. Et je crois avoir vu plusieurs personnes ayant ce roman dans leur PAL. En plus, je trouve que la couverture invite au voyage et cette luminosité, ça me fait penser au printemps… Qui a dit que c’était logique?

 

Synopsis du tome 1 :

II était une fois, à Londres, la petite Polly qui vivait une vie tranquille, jusqu’au jour où elle rencontre son nouveau voisin, Digory. Héla, Digory vit avec sa mère malade – son père est parti aux Indes et son vieil oncle est à moitié fou. Et s’il était plutôt magicien? II propose aux deux enfants d’essayer des bagues magiques qui doivent les transporter dans un monde inconnu. Projetés au milieu d’une merveilleuse forêt, les deux amis découvrent qu’en sautant dans chacune des mares de la forêt, ils atterrissent dans un monde différent. Malheureusement, tous les mondes ne sont pas heureux. Dans l’un d’entre eux ils trouvent une sorcière maléfique. Elle les suit dans le monde le plus enchanté qu’il leur est donné de découvrir: le monde de Narnia. C’est une terre entièrement neuve, un paradis qui naît sous leurs yeux: des animaux innocents apparaissent, des plantes délicieuses poussent, dont cet arbre magique, porteur d’un fruit qui pourra peut-être guérir la mère de Digory.

En ce moment, j’aime beaucoup lire du Jeunesse… En fait, je ne sais pas trop pourquoi, mais pour continuer à assouvir ma lubie du moment, La quête d’Ewilan et Les Chroniques de Narnia me paraissent idéales. Pour le coup, je vous présente un tome des Chroniques de Narnia, mais j’aurais pu tout autant choisir un de La Quête d’Ewilan.

Six prétendantes d’un côté. Six prétendants de l’autre. Six minutes pour se rencontrer. L’éternité pour s’aimer. Ils sont six filles et six garçons, dans les deux compartiments séparés d’un même vaisseau spatial. Ils ont six minutes chaque semaine pour se séduire et se choisir, sous l’œil des caméras embarquées. Ils sont les prétendants du programme Genesis, l’émission de speed-dating la plus folle de l’Histoire, destinée à créer la première colonie humaine sur Mars. Léonor, orpheline de dix-huit ans, est l’une des six élues. Elle a signé pour la gloire. Elle a signé pour l’amour. Elle a signé pour un aller sans retour. Même si le rêve vire au cauchemar, il est trop tard pour regretter.

Depuis que j’ai ce livre dans ma PAL, j’ai vraiment très envie de le lire. Je sens que ça va marcher comme un page-turner pour moi et j’aime bien avoir des livres qui se lisent tout seuls de temps en temps. J’ai déjà trois livres fantasy/SF adultes dans ma PAL, qui par définition, seront un peu plus costauds à lire, alors un petit young-adult sympathique me parait plus que bienvenu!!

 

Bon vous aurez remarquer, il y a beaucoup trop de littérature de l’imaginaire dans cette PAL… Alors là, je plaide coupable, c’est vraiment ce que je préfére alors forcément quand il faut constituer une PAL, je me tourne naturellement vers mon genre littéraire de prédilection.

J’aimerais aussi lire un peu plus de mangas lors de la prochaine saison… Mais alors là, le choix est vaste et j’hésite entre un bon seinen/thriller psychologique avec Manhole de Tetsuya Tsutsui (3 tomes), continuer un shônen un peu sanglant Deadman Wonderland de Kazuma Kondou et Jinsei Kataoka (j’en suis à 3 tomes sur 13), reprendre mon petit shônen chouchou Letter Bee de Hiroyuki Asada en espérant qu’il m’en reste des souvenirs (j’en suis à 15 tomes sur 20) ou bien continuer un de mes petits shôjo, comme Good Ending de Kei Sasuga par exemple (J’en suis à 7 tomes sur 16). Si vous avez des conseils ou une idée, je suis preneuse car j’hésite vraiment!

Millenium, tome 2 : La fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une alumette

Millenium, tome 2 : La fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette

Auteur : Stieg Larsson

Editions Audiolib

Paru en 2008

Genre : Policier

 

Et voilà enfin la chronique du deuxième tome de Millenium, encore une fois écouté en livre-audio. Je n’ai pas encore lu les tomes 3 et 4, essayant de faire descendre un peu ma PAL des livres rangés dans la catégorie classique en les écoutant en livre-audio (donc cela vous donne un indice sur les prochaines chroniques livre-audio que je vais vous écrire huhu!). Bref, tout de suite après le tome 1, je me suis replongée dans le monde de Stieg Larsson. L’attente avant le 3ème tome va être longue! Je vais vous expliquer pourquoi.

Tandis que Lisbeth Salander coule des journées supposées tranquilles aux Caraïbes, Mikael Blomkvist, réhabilité, victorieux, est prêt à lancer un numéro spécial de Millénium sur un thème brûlant pour des gens haut placés : une sombre histoire de prostituées exportées des pays de l’Est. Mikael aimerait surtout revoir Lisbeth. Il la retrouve sur son chemin, mais pas vraiment comme prévu : un soir, dans une rue de Stockholm, il la voit échapper de peu à une agression manifestement très planifiée. Enquêter sur des sujets qui fâchent mafieux et politiciens n’est pas ce qu’on souhaite à de jeunes journalistes amoureux de la vie. Deux meurtres se succèdent, les victimes enquêtaient pour Millénium.
Pire que tout, la police et les médias vont bientôt traquer Lisbeth, coupable toute désignée et qu’on a vite fait de qualifier de tueuse en série au passé psychologique lourdement chargé. Mais qui était cette gamine attachée sur un lit, exposée aux caprices d’un maniaque et qui survivait en rêvant d’un bidon d’essence et d’une allumette ? S’agissait-il d’une des filles des pays de l’Est, y a-t-il une hypothèse plus compliquée encore ?

Commençons par l’énooooooooooooorme point noir de ce tome. Le début est vraiment beaucoup trop long et lent… D’ailleurs même maintenant, je me demande à quoi servait tous les premiers chapitres. L’auteur détaille la vie de Lisbeth et Mickaël. Alors celle de Mickaël, pourquoi pas, on voit le lien avec les événements qui finissent par arriver (même si l’auteur aurait pu être un peu plus concis), mais alors celle de Lisbeth… OSEF, comme on disait quand j’étais jeune (« on s’en fout » pour les trop vieux ou trop jeunes). Pour moi l’histoire a réellement commencer à la moitié du livre… Et sur presque 21 heures d’écoute, c’est long la moitié!

Par contre, une fois que c’est parti, le rythme est endiablé et on n’arrive pas à reprendre son souffle jusqu’à la fin. On en apprend beaucoup sur le personnage de Lisbeth et sur son passé, ce qui est assez intéressant et surtout, très bien amené : par petites touches. On ne retrouve pas du tout la même ambiance suffocante que dans le 1er tome. Pour le coup, la menace est tangible et bel et bien présente physiquement. Et c’est de l’action, de l’action et encore de l’action. J’ai beaucoup aimé cette débauche d’action, même si j’ai plus d’affection avec le côté mystérieux et psychologique du premier tome.

Les nouveaux personnages sont vraiment intéressants et j’espère qu’on en saura plus sur eux plus tard. Je suis aussi très contente de voir se développer le caractère des quelques personnes entourant Lisbeth. Lisbeth est un personnage que j’apprécie, mais il est encore plus fascinant de comprendre comment et pourquoi des personnes s’attachent à elle.

Au niveau de l’intrigue, j’ai un peu moins accroché par rapport au premier tome. C’est à dire que les vilains de l’histoire, les personnages les cherchent, mais nous, on ne peut pas car on a pas vraiment de suspects à se mettre sous la dent. Alors, on ne peut qu’observer le déroulement de l’enquête sans y participer en développant nos propres réflexions. Par contre, les twists de l’histoire sont assez étonnants et cette fin est juste horrible!! J’ai même l’impression que c’est un peu de la triche de s’arrêter à ce moment-là. On est obligés de lire le prochain…

En bref,

J’ai globalement bien aimé, même si l’ambiance du premier tome m’a manqué. Beaucoup d’action et de rythme qui rendent la lecture agréable. Par contre, je me suis énormément ennuyée au début de ce tome, ce qui a gâché mon plaisir.

Ma note : 3/5

Les fabuleux navires du capitaine Squid

Les fabuleux navires du Capitaine Squid

Auteur : Eric Puybaret

Editions Margot

Paru en 2016

Genre : Album, Jeunesse

 

Voilà un bel album qui me faisait très envie depuis que je l’avais vu passé sur la chaîne BookTube de Eliot et des livres. Je l’ai donc demandé au papa Noël qui me l’a gentiment amené et je n’ai pas mis bien longtemps avant de craquer et de me plonger dedans. Il faut dire que rien que la couverture, cela donne envie, n’est-ce pas?

Un capitaine arrivé au bout du voyage se raconte… La mer, c’est toute sa vie ! Et il en a connu des bateaux ! Avant de devenir capitaine, il a œuvré sur de nombreux vaisseaux, tous plus incroyables les uns que les autres… comme leurs capitaines ! Des gros, des frêles, des agités, des tranquilles… tous différents mais portés par le même rêve : dénicher le plus fabuleux des bateaux !

Bon commençons par ce qui nous porte le plus dans les albums : les dessins. Ils sont absolument magnifiques et originaux. Les illustrations sont très poétiques, elles s’appuient sur le texte et des petits détails (ou des gros) sont ajoutés pour y faire référence ce qui laisse une impression d’étrangeté poétique fort agréable. Les personnages sont relativement bizarres, mais ils brillent par mille particularités qui, à mon avis, plaisent beaucoup aux enfants.

Au niveau de l’histoire, c’est assez simple. On vogue (ohoh le jeu de mot merveilleux) dans les souvenirs du Capitaine Squid qui raconte sa vie de marin à un petit bonhomme sur son lit de mort. Alors certes, rien de très mystérieux, mais beaucoup de jeux de mots, de voyages, de rêves à découvrir. Et une petite surprise à la fin. J’ai été un peu moins emportée par la dernière planche qu’Elodie de la chaîne Eliot et des livres, mais j’ai trouvé ça mignon. Ceci dit, avec son avis, je m’attendais à un effet waouh et du coup, j’ai été un peu déçue.

En bref,

Un album que je serais ravie de montrer à ma fille, et ceci même avant l’âge de comprendre l’histoire, car les illustrations sont très poétiques et atypiques. J’ai bien aimé ce voyage aux côtés du Capitaine Squid, mais cela n’a pas été un énorme coup de cœur comme je m’y attendais.

Ma note : 4/5

Millenium, tome 1 : les hommes qui n’aimaient pas les femmes

Millenium, tome 1 : les hommes qui n’aimaient pas les femmes

Auteur : Stieg Larsson

Editions Audiolib

Paru en 2008

Genre : Policier

 

J’adore les films Millenium (surtout le premier). J’adore la voix d’Emmanuel Dekoninck (découverte sur 1Q84 et qui absolument transportée). Alors quand il a fallu que je choisisse un nouveau livre audio, j’ai regardé ce qu’Emmanuel Dekoninck a lu et quand j’ai aperçu Millenium, j’ai sauté dessus!

Ancien rédacteur de Millénium, revue d’investigations sociales et économiques, Mikael Blomkvist est contacté par un gros industriel pour relancer une enquête abandonnée depuis quarante ans. Dans le huis clos d’une île, la petite nièce de Henrik Vanger a disparu, probablement assassinée, et quelqu’un se fait un malin plaisir de le lui rappeler à chacun de ses anniversaires. Secondé par Lisbeth Salander, jeune femme rebelle et perturbée, placée sous contrôle social mais fouineuse hors pair, Mikael Blomkvist, cassé par un procès en diffamation qu’il vient de perdre, se plonge sans espoir dans les documents cent fois examinés, jusqu’au jour où une intuition lui fait reprendre un dossier. Régulièrement bousculés par de nouvelles informations, suivant les méandres des haines familiales et des scandales financiers. lancés bientôt dans le monde des tueurs psychopathes, le journaliste tenace et l’écorchée vive vont résoudre l’affaire des fleurs séchées et découvrir ce qu’il faudrait peut-être taire.

Bon, je suis à la bourre concernant mes chroniques… Oui, oui, oui. Habituellement, ce n’est pas très grave, mais pour ce livre là cela me pose un petit problème. C’est que je ne me souviens pas bien de ce que je ressentais au début de ma lecture. Globalement j’ai beaucoup aimé ma lecture (enfin, mon écoute), et je sais que ça met du temps à démarrer, mais je ne crois pas m’être ennuyée. Par contre, je ne me souviens pas pourquoi, alors que pour le tome 2, le début de l’histoire m’a vraiment, vraiment, vraiment pas plu… (bientôt la chronique?). J’ai plusieurs hypothèses : la première est que je retrouvais un peu l’ambiance du film et que je me suis laissée portée, la deuxième est que je m’amusais à comparer les différences entre film et livre, la troisième est que l’affaire Wennerstrom (merci google pour l’orthographe) m’a paru extrêmement opaque dans le film et que les détails du livre m’ont permis de mieux comprendre cette partie-là de l’intrigue. C’est peut-être même un savant mélange de toutes ces hypothèses.

Alors qu’ai-je aimé dans ce livre? La première chose, l’ambiance. J’adore cette ambiance, froide, noire, où on se méfie de tout le monde. Qui plus est cette ambiance est de plus en plus pesante et le trouillomètre monte doucement, mais sûrement. Je trouve que dans le genre Stieg Larsson a fait fort! Il n’y a pas une débauche d’action, ni de menace physiquement réelle avant les dernières pages, mais c’est une menace inconsistance, qui plane au-dessus de la tête de nos héros, sans qu’on arrive vraiment à l’identifier et ça j’adore!

La deuxième chose que j’ai aimé, ce sont les personnages, et tout particulièrement Lisbeth que je trouve absolument formidable. Une vraie anti-héroïne qui ne se transformera pas comme par enchantement en une héroïne comme on peut le voir dans beaucoup d’histoires. Non, elle a ses défauts, elle les assume, elle vie en marge et elle n’a pas envie de faire d’effort pour en sortir. Et pourtant, malgré son caractère pourri, on ne peut s’empêcher de l’aimer. Forcément face à elle, Mickaël parait un peu plus fade… J’ai aussi aimé tous les méchants de l’histoire qui sont absolument diaboliques.

Ce qui a souvent été critiqué, c’est le choix de l’auteur (et c’est la même chose pour le film) d’aller dans les détails pour certaines scènes particulièrement glauques et sordides. Pour ma part, je pense que l’auteur ne l’a pas fait par excès de sadisme. Je n’aime pas du tout ces scènes (je me cache d’ailleurs les yeux quand je regarde le film à ces moments-là), mais le thème du roman est clairement indiqué dans le titre : « les hommes qui n’aimaient pas les femmes ». Alors s’il voulait montrer toute l’étendue de la haine que certains hommes pouvaient éprouver envers les femmes, est-ce qu’il fallait vraiment cacher les actes que cela pouvait engendrer?? Je pense qu’il a eu assez de cran pour ne pas faire preuve d’un excès de pudeur sur ce point et que sans ça, on aurait peut-être mieux accepter ces actes haineux, car passés sous silence (comme souvent dans notre société).

En bref,

Un livre que j’ai beaucoup aimé. Certes le début est très long à se mettre et place et je pense que cela rebuteraient beaucoup de lecteurs. Mais passer ce moment, l’ambiance, les personnages, les différents événements, nous font tellement frissonner que cela vaut la peine de passer outre. A ne pas confier aux lecteurs qui aiment l’action et quand ça déménage. C’est avant tout un thriller psychologique qui demande qu’on prenne le temps de s’imprégner de l’histoire au rythme de l’enquête longue et minutieuse des personnages.

Ma note : 4/5

Maybe someday

Maybe someday

Auteur : Colleen Hoover

Editions Pocket

Paru en 2016

Genre : Romance

 

Ce livre m’a été envoyé par TheHermit pour mon swap de Noël. Et que j’étais heureuse de le recevoir!!! J’ai été encore plus contente quand j’ai vu que le petit mot qui l’accompagnait m’invitait à le lire en lecture commune avec elle. Alors, zou! On s’est programmé cette jolie romance, pour la semaine de la Saint Valentin bien sûr!

À 22 ans, Sydney a tout pour être heureuse : des études passionnantes, le mec parfait, Hunter, et un superbe appartement en coloc avec sa meilleure amie Tori. Jusqu’au jour où elle apprend que ces deux êtres qui lui sont le plus chers lui cachent un secret impardonnable… Sydney décide alors de tout plaquer. Elle se rapproche de plus en plus de Ridge, son mystérieux voisin. Elle vibre lorsqu’il lui joue ses magnifiques mélodies à la guitare sur son balcon. Mais chacun a ses secrets, et Sydney va découvrir ceux de Ridge à ses dépens. Ensemble, ils vont comprendre que les sentiments qu’ils partagent ne leur laissent pas le choix dans leurs décisions.

Je n’ai pas l’habitude de lire beaucoup de romance. Pourtant, j’apprécie ce style littéraire, mais il faut dire que je suis souvent tombée sur des romances qui n’étaient finalement pas des romances, ou bien des trucs bien gnangnan… Mais ce livre, il me faisait vraiment envie. J’ai lu des avis très positifs. Alors je me suis jetée dedans avec plaisir et j’ai bien fait!

Car oui, cela a été une superbe découverte! J’ai d’ailleurs littéralement dévoré le livre. Alors, imaginez-vous : un super livre entre les mains, installée confortablement dans mon grand et confortable fauteuil, juste en face d’un super feu de cheminée qui craque et qui réchauffe, entourée pour toutes sources de lumière que de bougies (beaucoup de bougies pour lire confortablement quand même), la musique de Griffin Peterson en boucle et un verre de vin, puis une tasse de tisane à portée de main… Le paradis sur terre! Et l’environnement parfait pour apprécier au maximum une bonne romance.

Oui, une très bonne romance : des personnages touchants, une histoire d’amour réaliste, une plume parfaite et une intrigue qui vous tient à bout de souffle jusqu’à la fin! Je crois que j’ai bien résumé les points forts de ce livre. J’ai adoré tous les personnages de ce livre, même les plus insupportables. Ils ont tous un caractère particulier, qui ont des réactions logiques mais parfois passionnées. On est tenu en haleine jusque la fin. L’auteur arrive à nous faire douter tout du long sur la conclusion de ce livre. Ce qui est quand même très fort pour une romance (enfin, en général, l’héroïne finit avec le héros… logique). Et bien sûr à chaque page, on a envie d’en savoir davantage… Bref, à ne surtout pas commencer le soir si on veut passer une bonne et longue nuit.

En bref,

Un coup de cœur ! Voilà, tout simplement. Alors certes, il y a quelques défauts. Il y a quelques défauts de traduction qui rend quelques paroles bizarres… Et aussi un triangle amoureux (le cliché ultime). Mais on s’en fout car c’est tellement bien amené que ça ne fait jamais, ô grand jamais, cliché. En tout cas, moi, j’ai toujours été étonnée des différents événements qui se déroulaient dans le livre.

Ma note : 5/5

Hamlet

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Hamlet

Auteur : Shakespeare

Editions Librio

Paru en 2001

Genre : Classique, Théâtre

 

On continue pour les petits livres lus en début Février pour avoir l’impression d’accélérer mon rythme de lecture. Alors là je dois l’avouer, le récit est court puisqu’il ne s’étale que sur 124 pages, mais j’ai tout de même pris mon temps pour le lire. C’est mon premier Shakespeare et il est vrai que pour bien tout comprendre il faut savoir prendre le temps. De plus, la plume est absolument merveilleuse et je me suis délectée de presque chaque phrase.

Pour mener à bien sa vengeance sans éveiller les soupçons, Hamlet feint la folie. Lorsque le fantôme de son père lui révèle que Claudius, souverain actuel et frère du défunt roi, est le meurtrier de celui-ci, on s’attend à une stratégie ingénieuse, d’autant que le prince semble plein de courage, d’insolence et d’esprit. Or, durant quatre actes, il ne commet qu’un seul meurtre, conséquence d’une erreur de perception. À la fin de la pièce, il venge son père, mais in extremis. Hamlet est une tragédie intérieure, presque intime, dont le rythme est motivé par les hésitations du héros qui donnent lieu à des scènes superbes de grandeur pathétique, car elles disent l’aspiration de l’homme à la liberté et au repos, malgré l’enfermement obsessionnel auquel l’existence le condamne. Tragédie du doute, voyage dans un esprit qui ne rêve que d’immatérialité mais ne parvient pas à prendre son envol, Hamlet, pièce mélancolique, nous invite à un saut existentiel.

Cette pièce de théâtre est toute petite. Peu de pages, mais ne pensez pas que ce sera finger in the nose, rapide à lire et tranquille. Non, la plume de Shakespeare exige à ce qu’on prenne le temps de la comprendre et de s’en imprégner. Bon, certes, c’est une traduction et je pense que c’est un peu plus simple à lire qu’en anglais shakespearien, mais c’est pas si facile pour autant. Et quelle poésie! Bref, j’ai mis du temps à lire ces quelques pages, mais j’ai aimé prendre mon temps et déguster ces mots.

Et en quelques pages, c’est fou comme Shakespeare arrive à nous faire entrer au cœur de ses personnages. On vit au rythme de la tourmente de Hamlet. On a l’impression de s’enfoncer dans sa douleur et dans sa folie avec lui. J’ai tellement, mais tellement aimé le rapport que j’ai eu avec les personnages de Shakespeare! L’intrigue et les retournements de situation sont très bien amenés et j’ai globalement apprécié, même si rien cela reste relativement classique pour une tragédie (sauf l’histoire du fantôme). Mais bon, à son époque, Shakespeare était à la pointe de l’innovation, et aujourd’hui, c’est peut-être classique, mais cela passe toujours très bien.

En bref,

Je ne peux pas donner un coup de cœur à Hamlet, car je pense que je n’ai pas tout à fait tout compris. Mais cela a été une excellente lecture, avec des émotions très intenses. J’ai adoré la poésie de la plume de Shakespeare même si la complexité m’a parfois un peu freiné.

Ma note : 4/5