Le voyage d’Arlo

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Réalisé par Peter Sohn

Sortie le 25 Novembre 2015

Durée : 1H34

Avec Jean-Baptiste Charles, Olivia Bonamy, Xavier Fagnon,…

Genre : Animation, Aventure

Nationalité : Américaine

 

C’est bien simple, je ne manque AUCUN film d’animation Disney/Pixar qui sort à la période de Noël. J’adore ça, cela fait renaître en moi l’âme d’enfant (qui n’est jamais perdu très loin ceci dit). Les anti-Disney n’aiment pas le trop plein de bons sentiments, mais moi j’aime. Cela ne peut pas faire de mal. Les morales sont toujours un peu les mêmes d’un film à l’autre, mais ce n’est pas vraiment ça qui m’intéresse. J’aime le tout plein de mignonitude, les personnages hyper attachants, le fait de savoir que ça se terminera forcément bien : ça fait du bien au moral! Voilà pourquoi Le Voyage d’Arlo était un passage obligé pour Mardi dernier. Une petite déception, car celui-ci reste un Disney/Pixar moyen, ni vraiment original, ni vraiment touchant… Bref, cela tranche avec Vice-Versa que j’avais adoré!

L’histoire démarre sur un postulat très original : la comète qui devait mener à l’extinction des dinosaures loupe la Terre. Les dinosaures vont alors évoluer au cours des millions d’années, vont développer une société proche des êtres humains. On va suivre le plus jeune fils d’une famille de Diplodocus – cultivateurs de maïs qui s’appelle Arlo. Il n’est pas vraiment doué pour les travaux de « la ferme » et en plus, il est trouillard. Suite à un accident, il va se retrouver loin de chez lui et va devoir rentrer chez lui, par ses propres moyens. Il rencontre alors un petit homme encore à son tout premier stade d’évolution. Il vont donc tenter de trouver le chemin de la maison d’Arlo ensemble, avec toutes les différences de caractère et de culture qui les opposent.

 Le film commence en présentant la famille Dino. Déjà, là, je commence à m’ennuyer car je ne trouve pas les personnages charismatiques du tout et encore moins le héro. Par contre, j’aime la manière de les présenter en train de travailler le sol et le contraste avec le petit homme sauvageon. L’autre personnage principal, le petit bonhomme devient très touchant à partir de la moitié du film, mais il fait plutôt office « d’animal de compagnie » au Dino et on ne peut pas vraiment s’identifier à lui non plus. Bref, sur ce coup-là, je trouve ça dommage. Car les enfants (petits et grands d’ailleurs) ont besoin soit d’admirer, soit de s’identifier aux personnages et je ne trouve aucun personnage qui puisse soutenir le rôle.

Au niveau de l’histoire, c’est aussi une déception. Si je trouve originale la situation de départ, on se retrouve dans un schéma classique vu, revu et re-revu : le voyage initiatique. C’est quasiment un copier-coller de Roi Lion ou de Frère des Ours, mais en moins intéressant puisque les personnages sont moins charismatiques. 

Ce que j’ai aimé par contre, ce sont « les bestioles » pour lesquelles il y a un vrai travail de création. Les petits hamsters, l’espèce de raton laveur, les différents dino… Je trouve qu’ils ont évité les copier-coller d’animaux existants et d’y injecter une part d’originalité. Et forcément, moi, j’ai fait le plein de mignonitude (même si le devenir du truc qui ressemble à un raton-laveur en 1000x plus choupinou est assez insoutenable et violent)!!!

En bref,

J’ai regardé ce film comme on regarde un dessin animé lambda. Je ne le conseillerais pas comme film d’animation à absolument regarder. Par contre j’ai été vraiment touchée à certains moments (à me mettre les larmes aux yeux), donc tout n’est pas à jeter. Et le seul petit qui était avec nous dans la salle (oui le mardi soir, il n’y a pas beaucoup d’enfants au cinéma) était vraiment A FOND dedans!!!! Du coup, je pense que lui a vraiment beaucoup apprécié et au fond, c’est le principal.

Ma note : 3/5