Game of Thrones, intégrale 2 : a clash of kings (VO)
Auteur : George R.R. Martin
Editions Bantam Books (2011)
Paru en 2009
Genre : Fantasy
Pffffffffffffffffffffffiou FINI!!!! Il m’en aura fait baver ce livre! Et moi qui avait bouffé l’intégrale 1 en une semaine, je me disais que ce serait aussi facile et rapide avec l’intégrale 2. Mais QUE NENNI! Ce fut dur, long et je ne suis pas sûre de tout avoir compris. Mais avec le recul, je n’avais pas non plus tout compris dans la série TV qui pourtant allait moins dans la complexité que le roman… En tout cas, j’enchaine directement avec l’intégrale 3 avec pour objectif de lire un chapitre par soir, afin d’avancer doucement, sans me sentir aussi frustrée que lors de la lecture de l’intégrale 2.
Résumé du tome 1 :
Après avoir tué le monarque dément Aerys II Targaryen, Robert Baratheon est devenu le nouveau souverain du royaume des Sept Couronnes. Tandis qu’en son domaine de Winterfell, son fidèle ami le Duc Edward Stark rend paisiblement la justice. Mais un jour, le roi Robert lui rend visite, porteur de sombres nouvelles : le trône est en péril. Stark, qui s’est toujours tenu éloigné des affaires du pouvoir, doit alors abandonner les terres du Nord pour rejoindre la cour et ses intrigues. L’heure est grave, d’autant qu’au-delà du mur qui protège le royaume depuis des siècles, d’étranges créatures rôdent…
Comme je n’ai pas tout compris, je ne suis pas sûre que mon avis soit le meilleur à prendre en compte. Mais bon, je vais quand même laisser une trace douloureuse de ma lecture de ce blog au moins pour me remémorer à moi-même ce que j’en ai pensé. Le premier point négatif de cette lecture, c’est le nombre de personnages abominablement grand. J’ai déjà du mal dans les lectures de fantasy en français quand il y a un grand nombre de personnages, mais alors, dans Game of thrones, je crois qu’on atteint des sommets. Et à ceci il faut rajouter la complexité des liens qui se nouent entre les différentes familles. Liens qui sont plus qu’éphémères, qui se tordent, se dénouent, se renouent, etc. Alors autant dire qu’au bout d’un moment, on voit le nom d’un type dont on ne se souvient plus des actions, ni de son allégeance, et bien tant pis, on passe outre en espérant qu’il meurt rapidement et qu’il n’ait pas eu trop d’impact sur le reste de l’histoire. Après, j’en conviens : c’est hyper réaliste. Dans le contexte politique que propose George R.R. Martin, cela ne pouvait pas se passer autrement qu’être un énorme foutoir. Bon heureusement, à la fin de l’intégrale 2, il y a moins de rois potentiels (et moins de personnages vivants aussi), donc je me dis que cela devrait être plus simple dans l’intégrale 3.
Par contre, il y a quand même beaucoup de points positifs dans cette histoire : et en premier lieu les personnages. Les quelques personnages principaux qu’on suit sont intéressants et bien construits. J’aime les voir se battre avec leurs dilemmes internes. J’aime aussi que George R.R. Martin n’ait pas dessiné des personnages communs, mais des personnalités avec énormément de complexités, des vices et des objectifs personnels très bien dessinés. Bien sûr, il y a « des gentils et des méchants », comment ne pas détester le prince Jeoffrey ou admirer la ruse d’Arya? Mais les reliefs donnés à chacun de ces personnages permet d’expliquer leurs comportements et permet au lecteur de relativiser. Si nous étions à la place de Cersei, est-ce que nous n’agirions pas de la sorte? A essayer de protéger ses enfants de toutes les manières possibles et inimaginables? Et Arya, est-elle si pure que cela? Après tout, elle dresse une liste de toutes les personnes qu’elle veut tuer… Ce n’est pas spécialement sympathique. En ça, l’auteur rend encore une fois des portraits très réalistes qui ont des réactions parfaitement en adéquation avec leur caractère et leur événement. A croire qu’on lit un roman historique plutôt que fantastique.
Malgré cet aspect très réaliste des choses qui peut paraître ennuyeuse, car manquant d’originalité. Les événements et les rebondissements restent inattendus pour la plupart et donnent énormément de dynamisme dans le récit. Alors pour ceux qui comme moi ont déjà vu la série, il y a forcément moins de surprises. C’est pour ça que j’ai arrêté de regarder la série, le temps que je lise les livres. Il serait quand même faut de dire que sur les 1000 pages il n’y a pas des moments qui sont plus lents ou des événements qui nous intéressent moins. Mais bon, quand on s’attaque à un pavé comme ça, on s’attend forcément à ce que ce soit long!
En bref,
Je suis toujours intéressée par ma lecture, même si la complexité des liens entre les familles et le nombre trop important de personnages a gâché mon plaisir. J’ai été obligée de me résoudre à ne pas comprendre un pan de l’histoire et à oublier des personnages en espérant qu’ils ne soient pas trop importants dans l’histoire. J’ai hâte d’oublier ce « clash of kings » pour passer à une histoire où il y a moins de vivants et qui sera plus simple à suivre.
La Vie sur Pause 