Dune, tome 1

173837_2697786Dune, tome 1, parties 1 & 2

Auteur : Frank Herbert

Editions Pocket

Paru le 15 Décembre 1997

Genre : Science-fiction

 

Cela fait quelques mois que j’ai terminé ma lecture des deux premiers tomes, alors je m’excuse d’avance si je suis imprécise. Mais je compte bien continuer la lecture de l’œuvre de Frank Herbert, ça me paraissait donc logique de commencer par donner mon avis sur les deux premiers tomes. En plus je les ai adoré!

Il faut dire que j’ai une certaine affinité avec l’histoire qui me remémore mes nombreux visionnages de la mini-série de John Harrison. Celle-ci est d’ailleurs soumise à beaucoup de critiques négatives, sans que je sache vraiment bien pourquoi… Mais là n’est pas la question. Le roman a donc eu l’effet pour moi d’une madeleine de Proust et je ne suis pas tout à fait objective. N’hésitez pas, cependant, si vous avez un avis un peu différent à en faire part dans vos commentaires!

Lorsque j’ai acheté les livres de Frank Herbert, je n’étais pas tout à fait sereine. Certes l’histoire me plaisait, mais j’avais déjà eu des déboires avec l’écriture de la littérature science-fiction adulte. Le premier et dernier livre que j’ai tenté de lire dans ce genre, je l’ai trouvé totalement hermétique, je n’arrivais pas à me projeter dans le monde et j’avais l’impression de ne rien comprendre à l’histoire. J’ai fini par abandonner, et depuis, je n’avais jamais retenté un livre en science-fiction adulte. Alors, certes, j’ai mûri, mais j’ai été surprise de voir que le monde Dune était beaucoup plus accessible que je ne le pensais.

La famille Atréïde s’installe sur la planète Dune. Elle a la particularité d’être totalement recouverte de sable et d’être très aride. L’eau est une denrée rare et précieuse. Elle abrite cependant des « geysers » d’épice qui la rend importante aux yeux de l’empire. L’épice sert en quelque sorte d’énergie et c’est pourquoi l’empereur a envoyé la famille Atréïde surveiller les récoltes. On suit le fils du duc Leto Atréïde qui va au-devant de beaucoup de difficultés à cause des convoitises d’une famille noble adversaire, de la menace des vers des sables géants et des populations autochtones rebelles, les frémens.

Dès les premières pages, j’ai trouvé que Frank Herbert avait un style très simple. Ce qui n’est pas déplaisant puisque cela allège la découverte d’un monde, d’une géopolitique et d’une mythologie extrêmement riche. Malgré la froideur apparente des relations entre les personnages, un soupçon d’humanité et de fraternité nous permet de réellement les apprécier. Chacun doit être froid et distant pour entretenir une relative sécurité, mais on sent des failles à certains moments de l’histoire qui nous font pensé que les apparences sont souvent trompeuses. Et bien que souvent en désaccord avec leur choix, je n’ai pu m’empêcher de m’inquiéter de leur devenir. Le deuxième point marquant de la série, c’est le doute permanent sur la loyauté des uns et des autres. Et j’avoue m’être réellement prise au jeu. Je me suis plus d’une fois tordu les neurones dans tous les sens pour comprendre l’objectif réel de tel ou tel action ou parole. J’avoue être devenue complétement parano au bout du compte.

En bref,

J’ai énormément apprécié ce début de saga. J’ai aimé la découverte d’un autre monde, j’ai aimé le côté thriller politique et évolution (gargantuesque) de tous les personnages. J’ai aimé le méchant, horrible comme jamais et les alliés, qui pour une fois ne se dévoue pas aveuglément au héros, mais qui ont un réel intérêt dans une alliance. Les livres sont courts, et bien rythmés. C’est simple on ne s’ennuie jamais. Par contre, je pense que ceux qui ne sont pas initiés, comme je l’étais, au monde de Dune, doivent avoir de réelles difficultés pour tout saisir. Pour ma part, j’ai été comme un poisson dans l’eau, et cela a été un réel coup de cœur.

Ma note : 5/5

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