La variété Andromède
Auteur : Michael Crichton
Editions Pocket (2001)
Paru en 1992
Genre : Science-fiction
J’ai acheté de livre vite fait sur un vide-grenier parce qu’on y trouve rarement de la science-fiction et que je connaissais vaguement le nom de Michael Crichton (avant de me rendre compte que c’est le papa de Jurassic Park). Je me suis rendue compte qu’il n’avait pas de bonnes critiques, mais maintenant qu’il était là, autant le lire, malgré mes appréhensions. Et contre toute attente, j’ai adOré ma lecture.
Quatrième de couverture :
Observée à la jumelle, le petite bourgade de Piedmont paraît endormie dans le désert de l’Arizona. Au-dessus d’elle, les vautours décrivent des cercles inquiétants.
Si l’on s’approche, on s’aperçoit que tous ses habitants, hormis un vieux clochard et un bébé, sont morts instantanément, frappés d’un mal inconnu, comme s’ils étaient tombés en marchant. Les quatre savants dépêchés sur les lieux savent que ce désastre a été provoqué par la chute accidentelle de l’un des tout premiers vaisseaux spatiaux américains. Quelle « chose » venue du cosmos, quel organisme ou bactérie mystérieuse le satellite a-t-il ramené sur terre ? Une course contre la montre s’engage contre cette « variété Andromède », mutante capable de ravager la planète..
Un tout petit livre qui ne paie pas de mine et pourtant, un trésor de suspens dans ce huis-clos un peu particulier. Au début de ma lecture, je me suis mise en tête que c’était un livre apocalyptique, puis j’ai pensé à un peu de fantasy, puis à un truc type zombie, et NON! Franchement c’était une très bonne expérience de lecture puisque que l’on cherche et découvre la réalité en même temps que ces scientifiques face à une énigme complexe. Le suspens de fin est assez dingue et au final, cela passe un message assez intéressant et sur lequel je ne m’étais jamais vraiment penché. Mais je ne sais pas si je peux le dire ici, car j’aurais peur de spoiler, je peux juste dire qu’il s’agit du poids de notre responsabilité par rapport à…
Par contre, grosse ALERTE : la majorité des critiques ont été formulées à l’encontre du vocabulaire scientifique (et en plus, le style fait un peu vieillot). Comme je suis de formation scientifique et notamment avec une bonne connaissance en biologie, les notions m’ont paru enfantines, mais peut-être ne serait-ce pas le cas pour des néophytes et cela peut rendre la lecture indigeste. Et c’est vrai que j’ai pris mon pied à formuler des hypothèses tordues avec les scientifiques parce que je comprenais de quoi ils causaient…
Si certains d’entre vous l’ont lu, je serai vraiment très curieuse de pouvoir en discuter avec vous! C’est le cas pour toutes mes lectures, mais celle-ci me titille particulièrement.
La Vie sur Pause 