L’opéra de Pékin

couv61066555couv34451972couv41825305L’opéra de Pékin

Auteur : Iroshi Ueda  

Editions Kami

Parus en 2006

Genre : Manga

 

Mon mari a trouvé ces trois petits mangas à la bibliothèque municipale. Une saga complète en trois tomes, voilà de quoi m’attirer. Je n’aime pas me perdre jusqu’aux tomes 20-30… Je préfère les séries courtes, alors je les ai lu entre deux lectures de gros pavés bien comme il faut. En plus j’aimais plutôt pas mal le speech. Alors je suis partie enthousiaste découvrir la Chine des années 20.

L’histoire de l’Opéra de Beijing explore la vie de ce curieux édifice et de ceux qui y vivent dans la période troublée et mystérieuse qu’est la Chine des années 20 vue à travers les yeux de Tatsuki. Mais Tatsuki n’est pas un enfant comme les autres, il est né dans les années 1980 au Japon. Il est réservé, un peu marge des autres enfants et surtout il ne s’intéresse pas du tout aux choses de son âge. La Chine, son théâtre, sa peinture le fascinent, encouragé en cela par son vieux professeur. Un jour, celui-ci lui offre un masque  » Kouu  » et il se retrouve instantanément projeté à Beijing au début des années 20. C’est ainsi que commencent ses aventures à l’Opéra.
Qui connait le Kyugeki? Pas vous? Et bien moi non plus je ne connaissais pas le Kyugeki, espèce de théâtre chanté traditionnel de Chine. Ces pièces représentent des scènes historiques. Les combats sont chorégraphiés. Et… voilà tout ce que j’ai appris dans ce manga. Il aura eu le mérite de pousser ma curiosité jusqu’à trouver une vidéo sur youtube d’une représentation de Kyugeki. Mais le problème que m’a posé ce manga, c’est qu’au final, on en apprend extrêmement peu sur le Kyugeki et encore moins sur la Chine des années 20, alors qu’à mon sens, c’est tout l’intérêt qu’avait le manga pour moi…
Le deuxième reproche que je ferais à ce manga, et franchement, celui qui m’a posé le plus de problème, c’est l’édition française qui a fait un travail de COCHON! Et je pèse mes mots. Je ne compte plus les fautes relevées dans les textes. Pour un manga, où les textes sont courts, c’est quand même abusé de ne pas apporter plus de soin que ça à la correction de la traduction! Et les fautes sont carrément grossières. Même une taupe myope et qui louche les verrait…
Sinon, les dessins sont jolis, les personnages principaux sont attachants, le ton du manga plutôt frais et sympathique. Globalement, c’est sympa, mais la série est trop courte pour développer tous les personnages qui sont présentés. Je pense d’ailleurs que l’auteur avait pensé aller plus loin, car il y a des semi-intrigues qui sont complètement laissées tomber en court de route. Après, j’ai quand même passé un bon moment, c’est bien pour un truc emprunté en médiathèque, mais je n’achèterais pas les tomes…
En bref,

Lecture bof, bof. Ok, c’est un manga, ça se lit bien, le ton est frais et joyeux… Mais il manque vraiment l’aspect historique promis par ce titre. Et c’est dommage, car il y avait vraiment du potentiel! J’aurais aimé en apprendre davantage sur la Chine des années 20. Je suis donc un peu déçue.

Ma note : 2/5

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